Eurockéennes de Belfort : Sous le signe de la Bête

 

Jeudi 3 juillet – The Raven Age & Iron Maiden + Avatar

La soirée débute à 19h avec The Raven Age, sons aiguisés et riffs mélodiques. Emmené par le fils de Steve Harris, le groupe réveille la foule avec prestance, préparant le terrain pour la “vierge de fer”, bien en forme.

À 20h45, Iron Maiden déboule : « Murders in the Rue Morgue » ouvre le bal de ce qui sera un best of des 10 premières années du groupe, « Number of the Beast » , « The Trooper » ou encore « The Rime of the Ancient Mariner », repris à l’unisson par 35000 personnes venues des 4 coins de l’hexagone voir de l’étranger pour l’un des trois concerts sur le sol français. Un set egayé par un écran géant diffusant des tableaux des albums du groupe. Bruce Dickinson incarne le frontman impérial, s’empoignant avec Eddie la mascote du groupe.

La nuit se termine sur la plage avec Avatar, un déluge scénique mêlant maquillage tribal et riffs mastodontes. Les Suédois font forte impression, prouvant pourquoi ils accompagnaient Maiden.

 

Vendredi 4 juillet – Die Spitz – Landmvrks – Silmarils

C’est sur la grande scène que débute la journée du vendredi avec le groupe féminin Die Spitz venant tout droit d’Austin Texas. C’est punchy et rentre dedans à souhait.

Plus tard dans l’après-midi c’est le grand retour des Silmarils sur la scène de la Plage. Comme annoncé dans son interview courant Octobre David et sa bande ne sont pas pour faire un one shot et s’en aller. Ils ont la rage et l’envie de reprendre l’aventure ou ils l’avaient laissé et franchement vu l’energie déployée ils ont encore des choses a nous dire.

C’est sur « Creature », que Landmarks a décidé d’entrer sur scène pour, encore une fois, tout fracasser ! Un mélange d’énergie brute et de parole censée. Ce jour-là, beaucoup de monde était présent pour Dj Snake le soir, mais sont venus découvrir les marseillais quelques heures avant. Ils ont réussi à créer une ambiance enflammée créant des pogos à chaque chanson, et provoquant également des slams à tout va !

Passant de « Suffocate » en solo avec sa guitare dans un style plutôt acoustique, puis à « Sulfur » ou encore « Blood Red », ils ont mélangé tous leurs styles pour plaire à un public plus mainstream que d’habitude. Ils ont su s’adapter aux personnes présentes à la Greenroom et ça n’a pas loupé ! Tout le monde a accroché, a chanté et a crié en n’en plus avoir de voix ! C’était unanime, Landmarks est un groupe à ne pas manquer ! Vous ne serez jamais déçu !

 

Samedi 5 juillet – Keziah Jones – Last Train – Dynamite Shackers

C‘est par une ambiance blues funk que commence ce samedi ensoleillé. En effet Keziah Jones l’excellent guitariste vient nous donner une leçon magistrale de la six cordes sur ses rythmes endiablés.

Un peu plus tard ce sont les locaux de Last Train qui prennent possession du chapiteau de la Green Room. Et là on peut dire que c’est la guerre. Après un passage au Hellfest il y a quelques semaines, les alsaciens avaient hâte de mettre le feu sur ses terres. Objectif réussi au vu du nombre de slammers déboulant dans la fosse.

L’une des petites pépites du festival restera les jeunes vendéens de Dynamite Shakers sur la toute petite scène de la Loggia tard dans la soirée. Dynamite Shakers surprend le public avec un garage rock percutant : rythmes groovy, guitares sales et voix éraillée. Une maitrise parfaite de la scéne pour ces jeunes de 22 ans. L’alchimie est immédiate : slam, pogos, et un public entièrement acquis à leur cause mixant les rythmes et les riffs des années 60, 70 aux sons actuels. Une très très belle découverte en espérant les revoir rapidement.

 

Dimanche 6 juillet – The Molotovs

Clôturant les hostilités à 18h à la Loggia, The Molotovs emmenés par Mathew et sa sœur Issey offrent un show nerveux, basse vibrante, guitares saturées. Un groupe à suivre de très près vu la prestation scénique et les compositions puissantes et punk rock à souhait.

 

Bilan rock

Bien-sûr les Eurockéennes est un festival mainstream avec d’autres artistes prestigieux qui ont également joué comme Justice, DJ Snake, Clara Lucciani ou encore le fantasque Philippe Katerine, mais au niveau rock le festival a tenu toutes ses promesses : une intro en fanfare avec Maiden et Avatar, suivie d’une exploration brutale mais maîtrisée via Landmvrks, Dynamite Shakers et The Molotovs. Une très belle édition et gageons que celle de 2026 qui se déroulera du 02 au 05 Juillet sera du même acabit voire mieux.

 

Landmarks

Dynamite Shakers

Molotovs

 

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