Les 20 Meilleurs Guitar Heroes de Tous les Temps

Par La Rédaction
Publié le 21 octobre 2024

Depuis des décennies, le rock et ses cousins métalleux, bluesy et psychédéliques ont vu défiler des Guitar Heroes qui ont repoussé les limites du possible. Certains sont devenus des légendes, gravés dans le marbre des classements et des solos inoubliables. D’autres, pourtant aussi talentueux, sont restés dans l’ombre, éclipsés par les monstres sacrés.

Qui sont les véritables Guitar Heroes de tous les temps ? Qui mérite vraiment le trône de la six-cordes ? De Jimi Hendrix à Eddie Van Halen, en passant par Jimmy Page et des oubliés du panthéon, nous allons dérouler le tapis rouge des riffs les plus légendaires et des solos les plus incendiaires. Installez-vous, accordez votre guitare imaginaire, et plongeons dans l’univers des 20 plus grands Guitar Heroes de l’histoire.

 

Guitar Heroes : Les Pionniers…

Jimi Hendrix : L’innovateur flamboyant

Si un seul nom devait incarner le concept même de Guitar Hero, ce serait Jimi Hendrix. Ce gaucher céleste a révolutionné le jeu de guitare en quelques années seulement, laissant derrière lui un héritage inégalé. Hendrix ne jouait pas de la guitare. Il était la guitare. Son jeu expérimental, ses distorsions psychédéliques, ses bends impossibles et son utilisation révolutionnaire de la pédale Wah-Wah ont redéfini la musique moderne, imposant une approche plus expressive et viscérale de l’instrument.

Hendrix était un explorateur sonore, utilisant des techniques novatrices comme le feedback contrôlé, les accords dissonants et les renversements de gammes atypiques. Il transcendait les barrières du rock, infusant ses compositions d’influences venues du blues, du jazz et du funk. Son utilisation inédite des amplificateurs Marshall lui permettait de façonner un mur de son percutant, qu’il sculptait avec un contrôle quasi surnaturel.

 

Jimi Hendrix - Guitar Heroes

Jimi Hendrix – Guitar Heroes

 

Avec « Purple Haze », « Voodoo Child » et son interprétation hallucinante de l’hymne américain à Woodstock, il a montré que la guitare pouvait être bien plus qu’un simple instrument : un véritable exutoire d’émotions brutes, une extension de son âme. Il a été le premier à donner un véritable rôle de soliste à la guitare, la plaçant au centre des compositions et des performances live. Sa maîtrise du studio d’enregistrement était tout aussi impressionnante : il a repoussé les limites du mixage et de l’expérimentation sonore, comme en témoigne Electric Ladyland, un album où chaque morceau est une fresque sonore innovante.

Hendrix n’était pas seulement un technicien hors pair ; il était un artiste visionnaire dont le charisme et la théâtralité électrisante transcendaient la scène. Jouer de la guitare avec les dents, derrière la tête, ou en y mettant littéralement le feu, tout cela n’était pas de la simple exhibition : c’était une extension naturelle de son expression artistique. Ses concerts n’étaient pas seulement des prestations musicales, mais de véritables cérémonies électriques, où il emmenait son public dans un voyage cosmique.

Son influence est encore palpable aujourd’hui chez des dizaines de guitaristes contemporains, de Stevie Ray Vaughan à John Frusciante, en passant par Tom Morello, qui voient en lui une source inépuisable d’inspiration. Sa disparition prématurée en 1970 n’a fait qu’ancrer son mythe dans l’éternité, laissant derrière lui une discographie courte mais révolutionnaire qui continue de fasciner et d’inspirer les générations futures.

 

Eric Clapton : Le maître du blues britannique

Si Hendrix était un feu d’artifice psychédélique, Eric Clapton était l’élégance du blues britannique à l’état pur. Son surnom ? « God », rien que ça. Membre fondateur des Yardbirds, puis de Cream, il a insufflé au rock des solos bluesy profonds, empreints d’une sensibilité rare et d’une rigueur technique impressionnante.

Dès ses débuts avec les Yardbirds, Clapton a montré une prédilection pour le blues électrique, préférant la profondeur du feeling aux prouesses techniques tape-à-l’œil. Mais c’est avec John Mayall & the Bluesbreakers qu’il a réellement marqué l’histoire. L’album Blues Breakers with Eric Clapton (1966) est une pierre angulaire du blues britannique, où il a imposé son célèbre « woman tone », ce son chaud et saturé obtenu grâce à une Gibson Les Paul branchée sur un ampli Marshall.

 

Eric Clapton - Guitar Heroes

Eric Clapton – Guitar Heroes

 

Puis vient Cream, où il s’émancipe en explorant des terrains plus psychédéliques et hard rock. Son jeu devient plus agressif, notamment sur des titres comme Crossroads et Sunshine of Your Love. Avec Jack Bruce et Ginger Baker, il forme l’un des premiers « power trios », révolutionnant la manière dont la guitare lead peut dominer un groupe.

Avec son morceau « Layla », écrit sous l’inspiration brûlante de son amour non réciproque pour Pattie Boyd, il a offert l’un des plus beaux solos de l’histoire, prouvant que la guitare pouvait aussi bien pleurer que rugir. Le morceau, co-écrit avec Duane Allman, est une parfaite fusion entre le blues et le rock, où chaque note respire la douleur et la passion.

Au-delà de ses prouesses guitaristiques, Clapton s’est aussi distingué par sa capacité à évoluer. Dans les années 70, il se tourne vers un style plus soft, influencé par le reggae (I Shot the Sheriff) et le blues acoustique (Unplugged, sorti en 1992, qui revisite Layla en version dépouillée, devenant l’un de ses plus grands succès commerciaux).

Son jeu, toujours fluide et expressif, continue d’influencer des générations entières. Même s’il est plus discret que certains shredders démonstratifs, son feeling inimitable, son amour du blues et sa capacité à constamment réinventer son jeu en font une icône absolue.

Ses albums essentiels :

  • Blues Breakers with Eric Clapton (1966) – L’album qui a défini le son du blues britannique.
  • Disraeli Gears (1967) – Le chef-d’œuvre psychédélique de Cream, contenant Sunshine of Your Love.
  • Layla and Other Assorted Love Songs (1970) – L’album le plus passionné de Clapton, avec Layla et Bell Bottom Blues.
  • 461 Ocean Boulevard (1974) – L’album du renouveau, où il explore le reggae et les ballades bluesy.
  • Unplugged (1992) – Un retour au blues acoustique, mettant en avant sa sensibilité et son toucher unique.

 

Jimmy Page : L’architecte du hard rock

Si Hendrix a montré la voie et que Clapton l’a rendue majestueuse, Jimmy Page l’a transformée en autoroute du hard rock. Led Zeppelin sans lui ? Impossible. Son jeu de guitare était sauvage, inventif et technique, une combinaison parfaite entre puissance brute, raffinement mélodique et mysticisme sonore.

Page était bien plus qu’un simple Guitar Heroes ; il était un architecte du son, un alchimiste du riff. Son utilisation des accordages alternatifs lui permettait de créer des atmosphères riches et hypnotiques, comme en témoignent des morceaux emblématiques tels que « Kashmir », « The Rain Song » ou encore « Dazed and Confused ».

 

Jimmy Page - Guitar Heroes

Jimmy Page – Guitar Heroes

 

Avec « +-« , il a signé l’un des solos les plus mythiques du rock. Mais Page, c’est aussi « Whole Lotta Love », un riff si légendaire qu’il est devenu l’un des plus reconnaissables de l’histoire du rock, et « Since I’ve Been Loving You« , où son toucher bluesy atteint des sommets d’émotion pure.

Loin d’être un simple virtuose, Jimmy Page était aussi un maître du studio. Producteur et arrangeur hors pair, il a conçu les albums de Led Zeppelin comme des œuvres totales, où chaque instrument avait sa place, chaque effet était pensé pour sublimer le son global. Ses expérimentations avec la réverbération naturelle, le double tracking et l’utilisation d’échos complexes lui ont permis de créer une signature sonore inimitable.

Page était aussi connu pour son jeu au violon sur sa guitare, une technique qui lui permettait d’obtenir des sonorités étranges et surnaturelles, contribuant à la dimension mystique de Led Zeppelin. Sur scène, il dégageait une présence scénique envoûtante, vêtu de son iconique costume à motifs de dragon, maniant sa double-neck Gibson SG avec une aisance impressionnante.

Son influence dépasse largement le cadre du hard rock. Il a inspiré des générations de Guitar Heroes, de Slash à Jack White, en passant par The Edge et John Frusciante. Son héritage est inscrit dans le marbre du rock, et chaque riff qu’il a composé résonne encore aujourd’hui comme un manifeste du pouvoir évocateur de la guitare électrique.

Ses albums essentiels :

  • Led Zeppelin II (1969) – L’album du riff absolu, avec « Whole Lotta Love » et « Heartbreaker ».
  • Led Zeppelin IV (1971) – Contient « Stairway to Heaven », « Black Dog », et « Rock and Roll », une leçon de puissance brute.
  • Physical Graffiti (1975) – L’album de l’expérimentation, avec « Kashmir », « Ten Years Gone » et « Trampled Under Foot ».
  • Presence (1976) – Un opus brut et viscéral, avec « Achilles Last Stand », un chef-d’œuvre épique.

 

 

Les Virtuoses des Années 70 et 80

Eddie Van Halen : Le révolutionnaire du tapping

Si le rock avait besoin d’un coup de pied dans les amplis à la fin des années 70, Eddie Van Halen s’en est chargé. Son tapping légendaire, sa vitesse d’exécution et son son explosif ont propulsé la guitare dans une nouvelle dimension. « Eruption », son instrumental hallucinant, a changé la donne et inspiré une armée de shredders. Avec son groupe Van Halen, il a redéfini le hard rock en y injectant une dose inédite de technique, d’humour et de feeling.

Van Halen ne se contentait pas d’être rapide. Il avait un sens du groove incroyable, et ses riffs étaient aussi percutants que ses solos. « Ain’t Talkin’ ’Bout Love », « Panama » et « Jump » sont des exemples parfaits de son jeu tranchant et innovant. Son amour pour l’expérimentation l’a aussi mené à développer la guitare Frankenstrat, une hybride de Gibson et Fender qui a influencé la conception des guitares modernes.

Au-delà de ses prouesses techniques, Eddie Van Halen était aussi un compositeur de génie. Il savait que la vitesse et la virtuosité devaient toujours servir la mélodie. Son héritage continue d’être un standard absolu dans le rock et le metal.

Ses albums incontournables :

  • Van Halen (1978) – L’album révolutionnaire, contenant « Eruption » et « Runnin’ with the Devil ».
  • 1984 (1984) – L’album du tube « Jump », un mélange de synthés et de guitares flamboyantes.
  • Fair Warning (1981) – Plus sombre et expérimental, un album essentiel pour les amateurs de riffs tranchants.

 

Van Halen - Guitar Heroes

Van Halen – Guitar Heroes

Randy Rhoads : Le prodige du metal néo-classique

Randy Rhoads, c’était la finesse de la musique classique mélangée à la violence du heavy metal. Guitariste d’Ozzy Osbourne, il a injecté un raffinement inouï dans un genre souvent perçu comme brutal. « Crazy Train », « Mr. Crowley », et « Diary of a Madman » sont des morceaux qui démontrent toute l’étendue de sa virtuosité.

Rhoads a été un pionnier dans l’utilisation d’éléments classiques dans le metal. Son amour pour Bach et Paganini transparaît dans son jeu fluide, rapide et incroyablement mélodique. Il ne se contentait pas de jouer vite : il construisait des solos comme des compositions classiques, avec une structure et une narration fortes.

Malheureusement, il nous a quittés bien trop tôt, à seulement 25 ans, dans un accident tragique. Mais son influence demeure immense. Son approche mélodique et virtuose a redéfini le metal et influencé de nombreux Guitar Heroes néo-classiques comme Yngwie Malmsteen et Jason Becker.

Ses albums incontournables :

  • Blizzard of Ozz (1980) – L’album de « Crazy Train » et « Mr. Crowley », véritable révolution du heavy metal.
  • Diary of a Madman (1981) – Un album où Randy pousse encore plus loin ses expérimentations harmoniques et techniques.
Randy Rhoads

Steve Vai : L’extraterrestre de la guitare

Dans la catégorie Guitar Heroes venu d’une autre planète, Steve Vai décroche la médaille d’or. Protégé de Frank Zappa, il a repoussé les limites de l’instrument avec des techniques impossibles, des gammes venues d’un autre monde et une approche presque surnaturelle de la guitare.

Vai est connu pour son contrôle absolu du son, utilisant des techniques comme le legato ultra-fluide, les harmoniques artificielles, et des bends d’une précision diabolique. Il joue souvent sur des guitares Ibanez à 7 cordes, notamment la célèbre JEM, qui est devenue l’un des modèles de guitare les plus populaires chez les shredders.

Son album « Passion and Warfare » est un chef-d’œuvre instrumental, où chaque note semble provenir d’une autre galaxie. Vai n’est pas qu’un technicien fou : c’est aussi un compositeur génial, capable de faire pleurer sa guitare autant que la faire hurler.

 

Steve Vai - Guitar Heroes

Steve Vai – Guitar Heroes

 

Ses albums incontournables :

  • Passion and Warfare (1990) – Son album culte, une démonstration de virtuosité et de composition magistrale.
  • Alien Love Secrets (1995) – Un condensé d’expérimentations sonores et de solos hallucinants.
  • The Ultra Zone (1999) – Un album où Vai explore encore plus loin des territoires musicaux inexplorés.

Grâce à ces trois virtuoses, la guitare électrique a atteint des sommets inégalés dans les années 70 et 80. Chacun, à sa manière, a repoussé les frontières de l’instrument et inspiré des générations entières de musiciens.

Ces pionniers et virtuoses ont forgé l’histoire de la guitare et influencé des générations entières. Que ce soit par l’innovation, la technique ou l’émotion pure, ils ont marqué la musique à jamais. Mais l’histoire ne s’arrête pas là… Car d’autres guitar heroes ont continué à repousser les limites de l’instrument dans les décennies suivantes. Et certains, bien que tout aussi brillants, n’ont jamais reçu la reconnaissance qu’ils méritaient. Qui sont ces oubliés du classement ? Et surtout, qui est notre numéro 1 ?

 

Guitar Heroes : Les icônes contemporaines

John Mayer : Le bluesman moderne

Quand on pense aux guitar heroes modernes, le nom de John Mayer revient souvent. Il a cette capacité rare de fusionner blues, pop et rock tout en restant techniquement irréprochable. Inspiré par Stevie Ray Vaughan et B.B. King, il a su adapter le langage du blues à la musique contemporaine, rendant le genre accessible à un nouveau public. Des morceaux comme « Slow Dancing in a Burning Room », « Gravity » ou encore « Neon » démontrent à quel point Mayer est un maître du phrasé expressif, du touché subtil et du feeling à la guitare.

Mais Mayer n’est pas qu’un simple virtuose : c’est aussi un compositeur redoutable. Il sait équilibrer la technique et l’émotion, ce qui le distingue de nombreux shreddeurs modernes. Son travail avec le John Mayer Trio, où il a exploré des sonorités plus bluesy et jazz, et son rôle dans Dead & Company, où il reprend l’héritage du Grateful Dead, confirment son statut de Guitar Heroe incontournable du XXIe siècle.

Ses meilleurs albums :

  • Continuum (2006) – Un classique moderne du blues-rock avec des perles comme Gravity et Slow Dancing in a Burning Room.
  • Born and Raised (2012) – Une incursion plus folk et americana, démontrant sa diversité musicale.
  • Where the Light Is (Live in Los Angeles) (2008) – Un des meilleurs albums live de l’histoire récente, qui capture toute la magie de son jeu de guitare.

 

Joe Bonamassa : Le phénix du blues rock

Joe Bonamassa, c’est l’héritier direct des grands bluesmen. Enfant prodige, il ouvre pour B.B. King à seulement 12 ans avant de devenir l’un des Guitar Heroes les plus influents de la scène blues rock contemporaine.

Ce qui distingue Bonamassa, c’est son jeu incisif et sa voix rauque, qui rappellent autant Eric Clapton que Gary Moore. Avec des albums comme Blues Deluxe ou The Ballad of John Henry, il prouve qu’il sait allier technique, puissance et émotion. Ses solos sont fluides et précis, avec une touche de mélancolie caractéristique du blues. Son talent pour la scène en fait aussi un des Guitar Heroes les plus captivants du moment.

Ses meilleurs albums :

  • Blues Deluxe (2003) – Son hommage aux classiques du blues, avec des performances électrisantes.
  • Dust Bowl (2011) – Une fusion de rock sudiste et de blues puissant.
  • Live at the Royal Albert Hall (2009) – Un live d’anthologie où il partage la scène avec Eric Clapton.

 

 

Tosin Abasi : L’avant-gardiste du djent

Si le djent a explosé ces dernières années, c’est en grande partie grâce à Tosin Abasi, leader du groupe Animals as Leaders. Ce Guitar Heroe révolutionnaire a redéfini le jeu en 8 cordes, repoussant les limites du tapping et du picking hybride.

Son approche de la guitare est à mi-chemin entre la virtuosité technique et l’expérimentation sonore. Avec des morceaux comme « CAFO » ou « Physical Education », il fusionne métal progressif, jazz et musique électronique, créant un univers unique et complexe. Abasi ne joue pas simplement des notes : il sculpte des paysages sonores, influençant une nouvelle génération de Guitar Heroes à penser différemment l’instrument.

Ses meilleurs albums :

  • Animals as Leaders (2009) – L’album qui a lancé la révolution du djent.
  • The Joy of Motion (2014) – Une œuvre plus mature et raffinée, avec une production impressionnante.
  • Parrhesia (2022) – Dernière démonstration de sa capacité à évoluer et innover en permanence.

 

 

 

Guitar Heroes : Les oubliés du classement

Rory Gallagher : L’âme du blues irlandais

Rory Gallagher est peut-être l’un des Guitar Heroes les plus sous-estimés de l’histoire du rock. Pourtant, même Jimi Hendrix l’a un jour qualifié de « meilleur guitariste du monde ». Avec son jeu brut, énergique et sincère, Gallagher a marqué les années 70 avec des performances électrisantes et des albums comme Tattoo, Deuce et Irish Tour ’74.

Son style était un mélange explosif de blues, rock et folk irlandais, porté par une guitare Fender Stratocaster usée jusqu’à la corde. Il refusait la gloire et les excès du rock business, préférant se concentrer sur sa musique et son public. Son jeu était un mélange saisissant d’improvisation instinctive et de technique affûtée, ce qui en faisait un maître incontesté du live. Des morceaux comme A Million Miles Away ou Messin’ with the Kid démontrent son talent à captiver un public avec une simple guitare et une voix rocailleuse.

Malgré son immense influence sur des générations de musiciens, Rory Gallagher est resté dans l’ombre des géants du blues-rock. Sa discographie regorge pourtant de pépites, et son empreinte dans l’histoire de la guitare reste indélébile.

 

Mick Ronson : L’ombre de Bowie

Mick Ronson, c’est le partenaire de crime de David Bowie à l’époque de Ziggy Stardust. Moins médiatisé que d’autres Guitar Heroes de son époque, il a pourtant joué un rôle fondamental dans l’essor du glam rock. Son jeu allie simplicité et puissance, apportant à Bowie une assise sonore impeccable sur des titres comme « Moonage Daydream », « Suffragette City » et « The Jean Genie ».

Mais Ronson ne se contentait pas d’être un Guitar Heroe. Il était aussi un arrangeur de génie, influençant des artistes comme Lou Reed sur Transformer et Bob Dylan sur Rolling Thunder Revue. Son travail de production et ses arrangements orchestraux témoignent d’une profondeur musicale bien au-delà du simple rôle de sideman.

Ses albums solo, notamment Slaughter on 10th Avenue et Play Don’t Worry, révèlent un musicien complet, capable de briller en dehors de l’ombre de Bowie. Aujourd’hui encore, son jeu et son style continuent d’inspirer les Guitar Heroes adeptes du son brut et expressif.

 

c. Prince : Le génie polyvalent

On ne le présente plus, et pourtant, Prince est souvent éclipsé lorsqu’on parle de guitar heroes. Une erreur monumentale ! Son jeu est un mélange de funk, de rock et de soul, et sa capacité à enflammer une scène avec un solo sur « Purple Rain » prouve qu’il rivalise avec les plus grands.

Prince, c’est l’instinct à l’état pur, capable d’improviser des solos d’une intensité rare tout en gardant une attitude rock’n’roll flamboyante. Son sens du groove et de la mélodie lui permettait de briser les codes et d’inventer des sonorités uniques, influençant une pléthore de musiciens contemporains. Il était aussi capable de jouer avec une virtuosité déconcertante, comme sur Let’s Go Crazy ou While My Guitar Gently Weeps où son solo légendaire a laissé le monde du rock sans voix.

En studio, Prince était un monstre d’efficacité, jouant souvent tous les instruments sur ses albums. Des disques comme 1999, Sign o’ the Times et Lovesexy montrent une palette musicale sans limites. Il était l’incarnation du musicien complet, et sa guitare n’était qu’un des nombreux outils à sa disposition pour dominer la scène musicale.

S’il devait y avoir un Guitar Heroe capable de jongler entre styles, époques et émotions, ce serait bien Prince. Un génie polyvalent, dont le talent dépasse largement les frontières du rock.

 

Prince

Prince Guitar Heroes

 

Conclusion

D’une explosion psychédélique à l’époque de Jimi Hendrix, au heavy metal ciselé de Randy Rhoads, en passant par l’élégance bluesy de Eric Clapton, chaque génération a eu ses Guitar Heroes. Ils ont repoussé les limites, exploré des contrées sonores inédites, influencé des millions de musiciens et, surtout, changé à jamais la face du rock.

Mais ce qui fait un vrai guitar hero, ce n’est pas seulement sa vitesse d’exécution ou son niveau technique, c’est cette capacité à transcender son instrument, à créer un son unique, reconnaissable dès la première note. Un riff, un bend, un feedback contrôlé, et soudain, le monde s’arrête pour écouter.

La guitare électrique est un symbole de rébellion, de passion, d’émotion brute. Ces héros de la six-cordes ne sont pas seulement des musiciens ; ils sont des conteurs, des architectes sonores, des créateurs d’univers. Chacun d’eux a laissé son empreinte dans l’histoire, inspirant des générations entières à prendre une guitare et à exprimer ce qu’ils ont dans les tripes.

Alors, au final, qui est le meilleur Guitar Heroe de tous les temps ? La réponse dépend de l’oreille et du cœur de chacun. Mais une chose est sûre : tant qu’il y aura des amplis à allumer, des guitares à brancher et des riffs à inventer, la légende des guitar heroe continuera de s’écrire, une note à la fois.

 

 

FAQ : Tout savoir sur les Guitar Heroes

1. Qu’est-ce qu’un Guitar Hero ?

Un Guitar Hero, c’est bien plus qu’un simple guitariste talentueux. C’est un musicien qui a révolutionné le jeu de guitare, imposé son style unique et influencé des générations entières. Qu’il s’agisse de Jimi Hendrix avec sa créativité psychédélique, Eddie Van Halen et son tapping révolutionnaire ou Eric Clapton et son blues raffiné, un Guitar Hero marque l’histoire par son jeu, sa présence scénique et son impact culturel.

2. Qui est considéré comme le plus grand Guitar Heroes de tous les temps ?

C’est un débat sans fin, mais Jimi Hendrix est souvent cité comme le plus grand Guitar Heroe de l’histoire. Sa capacité à réinventer la guitare électrique, son approche novatrice du son et son charisme scénique en font une légende incontestée.

3. Quels sont les riffs de Guitar Heroes les plus célèbres ?

Parmi les riffs incontournables, on trouve :

  • « Smoke on the Water » – Deep Purple
  • « Sweet Child O’ Mine » – Guns N’ Roses
  • « Whole Lotta Love » – Led Zeppelin
  • « Back in Black »AC/DC
  • « Purple Haze » – Jimi Hendrix

 

4. Quels sont les solos de guitare des Guitar Heroes les plus légendaires ?

Certains solos sont devenus mythiques grâce à leur intensité et leur technicité, notamment :

  • « Stairway to Heaven » – Led Zeppelin
  • « Comfortably Numb » – Pink Floyd
  • « Eruption » – Van Halen
  • « Hotel California » – Eagles
  • « Free Bird » – Lynyrd Skynyrd

 

5. Pourquoi certains Guitar Hero influents sont-ils oubliés des classements ?

Certains Guitar Heroes n’ont pas eu la reconnaissance qu’ils méritaient en raison de leur discrétion médiatique, du succès plus commercial d’autres artistes ou simplement d’un manque de visibilité. Des noms comme Rory Gallagher, Mick Ronson ou Prince restent pourtant des références majeures dans le monde de la guitare.

 

6. Qui sont les meilleurs Guitar Hero modernes ?

Si le passé a ses légendes, le présent regorge de talents comme :

  • John Mayer (blues rock moderne)
  • Joe Bonamassa (blues virtuose)
  • Tosin Abasi (metal progressif et djent)
  • Mateus Asato (guitariste polyvalent et ultra-expressif)
  • Nita Strauss (hard rock et heavy metal)

 

7. Quel est l’impact des Guitar Heroes sur la musique ?

Les Guitar Heroes ont défini des genres musicaux, influencé le jeu de guitare et inspiré des générations de musiciens. Sans eux, le rock, le blues ou le métal n’auraient jamais évolué de la même manière.

 

8. Quels sont les modèles de guitares les plus iconiques ?

Certaines guitares sont devenues mythiques grâce à leurs propriétaires :

  • Fender Stratocaster – Jimi Hendrix, Eric Clapton
  • Gibson Les Paul – Jimmy Page, Slash
  • Ibanez JEM – Steve Vai
  • Fender TelecasterKeith Richards
  • Gibson SG – Angus Young

 

9. Comment devenir un Guitar Hero ?

Pas de recette miracle, mais voici quelques clés :

  • Développer son propre son : Trouver un style unique et reconnaissable.
  • Maîtriser son instrument : Travail sur la technique, le feeling et l’improvisation.
  • Expérimenter : Ne pas avoir peur d’explorer de nouvelles sonorités.
  • Jouer avec passion : Un vrai Guitar Hero ne joue pas seulement des notes, il raconte une histoire.

 

10. Quel sera l’avenir des Guitar Heroes ?

La guitare électrique continue d’évoluer, avec des artistes qui repoussent les limites techniques et sonores. Même à l’ère du numérique, le Guitar Hero reste une figure centrale de la musique moderne, et son héritage est loin d’être terminé.

 

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