The Cure en concert au Festival de Nîmes 2026 : le grand retour aux Arènes les 24 et 25 juillet

The Cure en concert au Festival de Nîmes 2026 les 24 et 25 juillet

par | 9 Nov 2025 | À la Une, Groupe

Temps de lecture : 6 min

Près de trente ans après avoir fait trembler les pierres antiques des Arènes de Nîmes, The Cure annonce un retour historique. Les 24 et 25 juillet 2026, les géants de la new wave reprendront possession du temple romain pour deux concerts exceptionnels, dans le cadre du Festival de Nîmes. Et inutile de préciser que ça s’annonce déjà complet avant même d’avoir commencé.

The Cure : le retour d’une légende dans l’arène

On avait presque fini par croire que Robert Smith ne reviendrait jamais sous le soleil du sud. Pourtant, The Cure posera bien ses flight-cases à Nîmes, près de 30 ans après son dernier passage. Deux soirs d’affilée, les 24 et 25 juillet 2026, pour revisiter des décennies de spleen, de romantisme torturé et de tubes éternels.

Les places seront disponibles en prévente le jeudi 11 décembre à 10h via le site officiel du Festival de Nîmes, avant une mise en vente générale le 13 décembre. Autant dire qu’il va falloir cliquer plus vite que l’écho de Disintegration sur les gradins.

The-Cure Nimes festival de nimes

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Un nouvel album après 16 ans d’attente : Songs of a Lost World

Ce retour scénique n’est pas qu’un simple revival. The Cure profitera de son passage à Nîmes pour présenter son 14e album studio, Songs of a Lost World, le premier depuis seize ans. Oui, seize longues années à attendre que Robert Smith sorte de son cocon mélancolique pour livrer de nouveaux morceaux à la hauteur de sa légende.

Écrit et arrangé par Smith lui-même, produit et mixé avec Paul Corkett, ce disque s’annonce comme une plongée dans les limbes — entre espoir, désillusion et beauté morbide. L’artwork a été imaginé par Smith et réalisé par Andy Vella, complice visuel du groupe depuis des décennies.

Le ton est donné : Songs of a Lost World ne sera pas un album de plus, mais un testament émotionnel, un cri venu d’un autre temps, celui où la musique était encore une question de vie ou de mort.

Un Festival de Nîmes 2026 monumental

L’édition 2026 du Festival de Nîmes ressemble déjà à une affiche de rêve.
Aux côtés de The Cure, on retrouvera :

  • Jamiroquai (2 juillet)

  • Sting Trio (6 juillet)

  • Pixies (7 juillet)

  • Nick Cave & The Bad Seeds (14 juillet)

  • Neil Young & The Chrome Hearts (22 juin)

  • Lenny Kravitz (24 juin)

  • Marilyn Manson (8 juillet)

  • Katy Perry (11 juillet)

  • Lorde (13 juillet)

  • Tom Odell (20 juillet)

  • Sabaton (17 juin) pour les amateurs de métal

Un véritable panorama de la pop culture mondiale, du metal suédois à la J-pop symphonique, des riffs de Cave à la poésie urbaine d’Orelsan. Et au milieu de tout ça, The Cure, figure totémique de la mélancolie, prête à ensorceler la pierre.

THE CURE CONCERT HiSTOIRE 2

Les Arènes de Nîmes : un écrin mythique pour un groupe intemporel

Il y a quelque chose d’inévitable dans cette rencontre. 
Les Arènes, vestiges romains baignés de lumière d’été, et The Cure, maîtres des ombres et des contrastes.
Deux soirs où le gothique rencontrera la Méditerranée, où Pictures of You résonnera entre les murs comme une prière laïque.

Si l’idée de voir Robert Smith entonner A Forest dans les Arènes ne vous donne pas des frissons, vous êtes probablement déjà morts à l’intérieur.

 

The Cure, les architectes du spleen électrique

Parce qu’avant de parler de dates de concerts, il faut rappeler une chose simple. The Cure, ce n’est pas juste “un groupe culte”. C’est la bande qui a redéfini à elle seule le lexique de la mélancolie électrique, quelque part entre post punk, new wave et goth rock, depuis sa formation à Crawley en 1976. Robert Smith, Simon Gallup, Roger O’Donnell, Perry Bamonte, Jason Cooper et Reeves Gabrels forment aujourd’hui un line up aussi massif qu’expérimenté, avec Smith comme seul membre constant depuis le début.

Nés au cœur de l’explosion post punk, The Cure déboulent avec Three Imaginary Boys en 1979, avant d’enfoncer la porte des ténèbres avec Seventeen Seconds et Pornography, qui poseront les bases du fameux “goth” que le groupe passera sa vie à refuser d’assumer tout en l’incarnant mieux que personne. Puis vient le twist : Smith commence à injecter du sucre pop dans la noirceur, avec des singles comme Let’s Go To Bed ou In Between Days, préparant le terrain à un truc totalement unique, ni vraiment dark ni vraiment joyeux, plutôt ce grand écart émotionnel permanent qui deviendra la marque The Cure.

Le sommet de cette schizophrénie lumineuse, c’est évidemment Disintegration en 1989, considéré comme leur chef d’œuvre absolu. Un disque immense, à la fois funèbre et beau à pleurer, qui a explosé les charts et figé pour toujours l’image de Smith en prophète du romantisme désespéré, mascara bavé et cheveux en état d’émeute permanente.

Et pourtant, The Cure n’a jamais été un groupe de musée. Quarante ans après leurs débuts, ils continuent de sortir des disques qui comptent vraiment. Leur quatorzième album studio, Songs of a Lost World, marque un retour au premier plan, avec des thèmes plus adultes, la mort, le temps, le chagrin, et une écriture qui prouve que Smith n’a rien perdu de sa capacité à transformer le mal de vivre en beauté tordue.

L’influence de The Cure déborde largement le cadre des fans à rouge à lèvres noir. Du shoegaze à l’indie rock, du metal aux artistes pop actuels, une armée entière de groupes cite The Cure comme boussole émotionnelle et sonore. De Smashing Pumpkins à Deftones, de Placebo à Interpol, sans oublier toute une génération d’artistes modernes, leur ombre plane partout. Quand The Cure pose ses amplis quelque part, ce n’est pas juste un concert, c’est un chapitre supplémentaire d’une histoire qui traverse déjà six décennies.

Et c’est précisément ce qui rend ces deux soirs aux Arènes de Nîmes si dingues. Tu ne vas pas juste voir un “groupe culte des années 80”. Tu vas assister à The Cure en 2026, avec un répertoire qui va de A Forest à Songs of a Lost World, joué par un groupe qui a survécu à toutes les modes, tous les enterrements annoncés, et qui continue de remplir des amphithéâtres entiers avec des hymnes à la tristesse que tout le monde chante le poing levé. Franchement, il y a pire façon de passer une soirée d’été.

Infos pratiques : billetterie et réservations

  • Prévente : jeudi 11 décembre 2025 à 10h (site du Festival de Nîmes)

  • Vente générale : samedi 13 décembre 2025 à 10h

  • Dates des concerts : jeudi 24 juillet 2026 et vendredi 25 juillet 2026

  • Lieu : Arènes de Nîmes

Pourquoi cet événement est déjà culte

Parce que The Cure ne tourne plus pour cocher des cases. Parce que chaque apparition est rare, sincère, et furieusement poétique. Et parce que les Arènes de Nîmes ne sont pas juste un lieu, mais une expérience sonore, visuelle et émotionnelle. Robert Smith et ses compagnons viendront y célébrer 40 ans de carrières labyrinthiques, entre ténèbres et lumière, dans ce décor de pierre et de passion.