Indochine s’impose, à la force des cordes et des claviers, comme la grande anomalie du rock français : ni victimes du temps qui passe, ni accrochés à une posture rétro, le groupe traverse les décennies en observateurs électriques des moeurs et des modes. Fondé sur les vestiges d’une jeunesse française post-punk, ces garçons dans le vent se sont transformés, au fil de l’électro et du spleen hérité de la Nouvelle Vague, en institution générationnelle.

INDOCHINE
Quand Nicola Sirkis raconte la société française, c’est toujours entre deux riffs de guitare et des synthés qui suintent l’époque. De “L’Aventurier” à “J’ai demandé à la lune”, Indochine se promène sur la scène française, vibrionne dans les festivals comme Les Eurockéennes de Belfort, confronte la pop à ses démons, et balance trois générations de fans dans une danse à la fois nostalgique et ultra-moderne.
Une révolution musicale nommée Indochine
Paris, 1981. Les décombres du punk français fument encore, la new wave inonde les platines. Deux jeunes chiens fous, Nicola Sirkis et Dominique Nicolas, lèvent un sourcil face à la morosité ambiante. La France attend ses Smiths, elle aura Indochine. Sirkis, regard fiévreux sous la coupe Arthur Rimbaud en 45 tours, s’acoquine à Dominique Nicolas, guitariste qui, déjà, rêve de solo ciselé à la Ronson plus qu’à la Johnny Marr. Ensemble, ils bricolent ce qui deviendra la matrice indochinoise : textes au romanesque haut perché et mélodies électrisées, entre la nuit parisienne et la promesse d’Asie fantasmée.
La première incarnation d’Indochine est une sorte d’accident esthétique : Sirkis au spleen presque « dahoïste », Nicolas aux riffs incandescents, rejoints vite par Dimitri Bodianski au saxophone, puis Stéphane Sirkis, le frère jumeau, à la guitare rythmique. L’essence du rock français, version latine de Joy Division face à la Seine, s’écrit dès les premières notes.
Le public, d’abord méfiant, reconnaît rapidement une patte, ce mélange de naïveté romantique et de noirceur synthétique. “L’Aventurier” explose, “Le Péril Jaune” confirme l’obsession pour cet ailleurs qui est autant une géographie qu’un mirage intérieur. Déjà, la filiation avec les Rita Mitsouko et Téléphone semble évidente. Mais Indochine trace sa ligne – et ce sera une diagonale, comme une fuite vers l’avant perpétuelle.
À travers les années, ils ne sont pas que témoins : ils deviennent le commentaire pédigré, parfois sarcastique, de la transition française de la pop à la post-modernité. Danois, suisses, belges, tous s’énervent : “Pourquoi eux ?” La réponse tient en une formule : Indochine, c’est la nuit qui ne s’avoue jamais à l’aube.
Indochine, un mythe français, données essentielles
- Origine : Paris, France
- Années d’activité : 1981 – aujourd’hui
- Genre(s) : Rock, new wave, pop, électro-rock
- Membres fondateurs : Nicola Sirkis, Dominique Nicolas
- Chansons les plus connues : « L’Aventurier », « 3e sexe », « Tes yeux noirs », « J’ai demandé à la lune », « Alice & June »
- Labels : Ariola, Columbia, Sony Music
Indochine : à l’origine, l’aventure d’un autre Paris
1981 : le Paris musical attend son Godot. Les Rita Mitsouko préparent leur coup, Téléphone bouscule encore les masses, mais la scène flotte entre punk dévitalisé et pop boudinée façon variété. Nicola et Dominique s’observent. Ils parlent Bowie, Roxy Music ; évoquent la cold wave façon Magazine et l’ouverture de Frédéric, le Velvet et les guitares synthétiques de Ultravox. Ce qui devait être un projet de passage prend racine dans les couloirs du Rose Bonbon – mythique antre du Marais où, la nuit tombée, se refont les mondes perdus et les refrains possibles.
L’entrée de Dimitri Bodianski, saxophoniste à la gueule d’ange blafard, puis de Stéphane Sirkis, frère trouble, cristallise le line-up. Ensemble, ils prennent d’assaut les bars parisiens, gravent à la hâte un premier single. “Dizzidence Politik” puis “L’Aventurier”. C’est la collision. Rythmes saccadés, textes allusifs, un rien dadaïstes, qui font mouche auprès d’une jeunesse qui n’a ni boulot, ni patrie, mais une soif de nuit. Et ce premier album, “L’Aventurier”, qui ne ressemble à rien de ce que la variété française pouvait espérer ou redouter.

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Les radios hésitent (“c’est trop anglais, trop décalé”), mais le public s’embrase. Les ventes s’enflamment, signant le début de l’aventure Indochine : la French Connection du spleen électrique, fusion entre chanson à texte et énergie post-punk.
L’anecdote le veut : dans la loge d’un club chic de la rue de Bretagne, Nicola Sirkis et Dominique Nicolas croisent un Philippe Manoeuvre fasciné : “Vous avez trouvé la faille !” Le diagnostic tombe : Indochine n’est ni Rita Mitsouko ni Téléphone, mais invente sa propre mythologie. L’esthétique se veut sombre et romantique, cousue de références à Bob Morane et à la Nouvelle Vague. Une génération trouve ici sa bande-son. On chuchote le mot “indépendance” alors que le groupe fait sa première télé. Déjà, tout est dit.
Carrière d’Indochine : chutes et résurrections en pleine lumière
Après des débuts fulgurants, la trajectoire d’Indochine ne sera jamais linéaire. 1983 : “Le Péril Jaune” instille le venin pop, “Miss Paramount” opère comme une boussole. La jeunesse rêve, la presse s’agace. Puis vient “3” (1985), l’album du chaos tendre – “Trois nuits par semaine”, “Tes yeux noirs” : on danse désormais au bord du précipice. Indochine explose les stades – et les limites du bon goût, selon certains esthètes en peaux de crocodile.
Fin 80 : changement de casting. Stéphane Sirkis reste, Dominique Nicolas commence à vaciller, Bodianski part. Les années “7000 Danses” (1987) puis “Le Baiser” (1990), marquent le passage à l’âge adulte dans la douleur. Les années 90 ne sont pas tendres : “Un Jour dans notre Vie” (1993) s’enlise, la presse tire la chasse, Indochine disparaît des affiches. Mais Sirkis s’accroche (on aurait dit Daho version rock) : les shows se font plus rares, la nuit plus opaque.
1999 : “Dancetaria” relance la machine, prépare le terrain pour l’onde de choc “Paradize” (2002). Là, c’est la bascule définitive. Hémorragie de tubes (“J’ai demandé à la lune”), public rajeuni par la magie d’une pop sombre et moderne. Indochine envahit les Zénith, recroise Christine and the Queens ou Louane, ose des duos avec Kyo, Alicia Keys ou même Daho himself pour des festivals de riffs et de looks improbables.
La suite : “Alice & June”, “La République des Meteors”, “Black City Parade”, “13” en 2017. Tournées pharaoniques, stades déployés, concerts aux Eurockéennes ou sur la scène du Stade de France. Nicola Sirkis mixe héritage et nihilisme. Et Indochine, éternel adolescent de la pop hexagonale, ne fait pas mine de raccrocher.
Évolution des membres et pertes mémorables
La saga Indochine est également marquée par le deuil. 1999, la disparition tragique de Stéphane Sirkis, frère-boussole, laisse un vide sidéral. Et pourtant, Persévérance : Boris Jardel (guitare), Ludwig Dahlberg (batterie, ex-The International Noise Conspiracy), puis l’impayable Oli De Sat viennent rafistoler la machine. Entre fidélité et trahisons, Nicola Sirkis garde la barre, captain spleen à l’uniforme éternel. Dans le décor du rock français, seuls Téléphone ont connu des vies antérieures aussi mouvementées — mais nul ne tient aussi longtemps le micro de l’introspection synthétique.

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Style et influences d’Indochine, du post-punk à la pop synthétique
Indochine n’a cessé de se réinventer, c’est un fait d’archive. La formule du groupe s’écrit d’emblée dans un fuseau assez rare du rock hexagonal : quelque part entre les ruines chics de The Cure, l’esthétique new wave de Depeche Mode et un grain de pop française hérité de la chanson urbaine. Étienne Daho, justement, n’est jamais loin dans les esprits – même s’il chante ailleurs.
La signature Indochine : basse claquante, guitares à la lisière du désespoir, boîtes à rythmes vintage, claviers obsédants. L’effet est immédiat : la jeunesse y trouve un écho, la presse quelques excuses pour serrer des mains en backstage. Rapidement, c’est la scène gothique, la cold wave française – ce machin mal défini à Paris, emblématisé également par Nouvelle Vague ou Daho – qui s’entiche du groupe. Aux confins de l’électro, Indochine flirte aussi avec le grunge (période “Wax”), puis avec la pop synthétique post-2000.
Côté influences, la palette est large : Asia (pour l’imaginaire), Joy Division et The Smiths dans les premières années, Depeche Mode puis Placebo, avec qui le groupe partage l’amour des ambiances troubles et de l’ironie surproduite. Les Rita Mitsouko, évidement, de l’autre côté du spectre français, partagent la folie des mélanges esthétiques et l’humour au second degré. Sur scène, Indochine s’arrache à la pesanteur du format radio, bidouille les arrangements, joue le grand écart entre chanson française noire et pop anglo-saxonne racée.
En résumé, le son Indochine est un manège lunaire, oscillant entre spleen romantique, sensualité synthétique et énergie rock brut. Les reprises de “3e sexe” par Christine and the Queens, ou les featurings récents avec Louane et Kyo, confirment l’étendue de leur spectre. Le rock français, s’il existe ailleurs qu’en légende, a toujours son point de ralliement à la frontière de la lumière noire d’Indochine.
Indochine : anecdotes de scènes et bifurcations légendaires
Difficile d’évoquer Indochine sans mentionner la litanie d’anecdotes qui jalonnent leur parcours. 1986, festival Rock in Rio – le groupe, perdu au milieu des monstres du hard US et des relents disco, scotche un public brésilien qui croyait avoir tout vu (voir le dossier sur RockSound). Quelques années plus tard, la fameuse tournée “Black City Tour” envahit la France : chaque concert flirte avec le happening géant, Sirkis arrive en henné, guitare blanche éclaboussée de rouge. Les fans, vêtus de noir, prêts à dégobiller sur la pop standard, en redemandent.
Indochine a connu son lot de clashs internes, départs fracassants (le split houleux avec Dominique Nicolas garde une saveur de désaccord éternel), mais aussi d’expériences surréalistes. On raconte une jam mémorable sur la scène d’un bar improbable à Tokyo – Sirkis, à demi ivre, reprenant du Manoeuvre a capella, entouré d’un public japonais qui pensait assister à une OVA de nouvelle vague. Le groupe multiplie aussi les collaborations inattendues : sessions avec Daho, incursions dans l’univers de Louane, parenthèses avec Kyo lors de galas années 2000.
Même hors micro, Indochine fait parler. On a vu Nicola arpenter les plateaux TV avec une chemise de pyjama et un regard de pirate ; on le croise encore dans les festivals, toujours fan de The Stooges et féru de bootlegs. Rien n’est plus constant chez eux que cette capacité à rebondir sur les ruines du dernier drame. Comme le dirait un certain critique à lunettes : “Ce groupe ne sera jamais à ranger dans l’armoire à souvenirs.” Signe d’une vitalité jamais simulée, même dans les tempêtes.
Indochine, prix et reconnaissances discrètement assis sur des décennies
La liste des distinctions d’Indochine est longue, à défaut d’être tapageuse. En quarante ans de carrière, difficile de passer à côté des Victoires de la musique, remis par un jury souvent embarrassé par ce phénomène qui ne s’explique ni par la nostalgie, ni par le pathos. Certifiés disque de platine à de multiples reprises, le groupe empile aussi les récompenses dans les classements de magazines frenchy (et même quelques publications UK dubitatives). Leur entrée dans la postérité, à défaut du Hall of Fame international, se lit pourtant dans la constance de leur présence en haut de l’affiche et sur les ondes.
On relève, non sans ironie, que le véritable hommage au groupe sera sans doute d’avoir survécu à la traversée du désert dans les 90s : snobés par la presse, rattrapés par la nouvelle génération, ils connaissent un retour massif au début des années 2000. En 2021, Indochine devient le “premier groupe de rock français en activité” – et ce, aux dires d’une Europe qui n’ose plus miser sur ses propres survivants.
Aujourd’hui, la reconnaissance se lit surtout dans la fidélité du public : stades remplis, streaming hors norme, remix par des pointures de la scène électro et, plus troublant, invitations régulières à des hommages télés où même les Rita Mitsouko et Daho font acte de présence. Rarement un groupe français aura connu telle longévité. Ça se fête, certes, mais à la sauce Indochine : rideaux tirés, projecteurs tamisés, spleen en refrain permanent.
Discographie d’Indochine : albums phares et tableau complet
Album | Année | Label | Certification | Fait notable |
---|---|---|---|---|
L’Aventurier | 1982 | Ariola | Or | Premier album, explosion avec le titre éponyme, “hymne générationnel”. |
Le Péril Jaune | 1983 | Ariola | Or | “Miss Paramount”, confirmation et élargissement du public jeune. |
3 | 1985 | Ariola | Platine | “Trois nuits par semaine”, “Tes yeux noirs”, virage vers une new wave sombre. |
7000 Danses | 1987 | Columbia | Or | Ambiance plus sombre, expérimentale, critique positive. |
Le Baiser | 1990 | Columbia | Or | Album concept, ballades et thématiques amoureuses. |
Un jour dans notre vie | 1993 | Columbia | Période de doute, transition vers une nouvelle ère. | |
Wax | 1996 | Columbia | Retour rock, hommage à la Britpop et au grunge. | |
Dancetaria | 1999 | Columbia | Relance du groupe, influences électro et pop moderne. | |
Paradize | 2002 | Columbia | Multi-platine | “J’ai demandé à la lune”, renaissance critique et commerciale. |
Alice & June | 2005 | Columbia | Platine | Concept narratif, retour de la guitare électrique. |
La République des Meteors | 2009 | Columbia | Or | Son plus sombre, grande tournée 2010. |
Black City Parade | 2013 | Columbia | Platine | Mix pop/électro, singles forts (“Memoria”, “College Boy”). |
13 | 2017 | Columbia | Or | Ambiance sombre, textes politiques, “Un été français”. |
Certains albums, tout particulièrement “Paradize”, marquent un tournant stylistique et populaire majeur. Après une période de crise, le groupe renoue avec l’audace expérimentale. L’accueil critique ne tarde pas : la presse, jusque-là dubitative, parle enfin de “renaissance indochinoise”, et les fans s’agglutinent à chaque nouvelle sortie. “3” puis “Alice & June”, conceptualisés à dessein, sont des jalons dans le rock français, véritables dialogues intergénérationnels. Leur capacité à offrir à la fois des singles radiophoniques et des titres long format – parfois sombres, toujours poétiques – leur assure une place unique, bien loin des simples objets pop jetables.
Chaque apparition discographique sonne comme une nouvelle étape, que ce soit un album de rupture, de deuil ou d’émancipation. Le groupe a su innover sans jamais trahir la matrice originelle. Seul un Manoeuvre ou un grand critique trouve encore à y redire – pour le plaisir d’être contredit à la sortie suivante.
Indochine dans la culture populaire : entre clins d’œil, détournements et caméos
Impossible de traverser plus de quatre décennies sans imprégner la culture pop. On retrouve Indochine dans des spots publicitaires mode, au détour de scènes de films d’auteurs, et jusque sur la bande son de séries Netflix en 2025. “L’Aventurier” est devenu un gimmick : hymne de manifestations adolescentes, refrain repris lors de cérémonies, clin d’œil dans la bouche de Christine and the Queens ou Daho lors de duos aux Enfoirés.
Les parodies abondent tant dans l’humour qu’au sein des émissions musicales (“La Boîte à Secrets”, “Taratata”, festivals diffusés sur les réseaux français et francophones). On a vu le groupe, grimé façon Rita Mitsouko, incarner la dérision à la française, là où Téléphone ou Noir Désir planent dans un sérieux de plomb. En jeux vidéo, “Tes yeux noirs” habille des scènes de club virtuel. Plus surprenant encore, la mode s’empare de leur style : défilés inspirés par leur univers, look repris dans les pages de magazines de mode en 2024 et 2025.
Indochine, c’est aussi des détournements sur TikTok, des hommages lors de cérémonies, des extraits dans la presse internationale parlant de “la french touch digitale”. Les héritiers – de Kyo à Louane – rappellent lors de remises de prix l’importance de ce monument du rock français, où l’autodérision et le refus du musée font toujours loi.
Questions référentielles sur Indochine : FAQ essentielle
- Quand et comment Indochine a-t-il été formé ? Le groupe voit le jour à Paris en 1981, fruit de la rencontre entre Nicola Sirkis et Dominique Nicolas, rapidement rejoints par Stéphane Sirkis et Dimitri Bodianski. Leur influence new wave marque tout de suite la différence sur la scène française.
- Quels sont les principaux genres musicaux pratiqués par Indochine ? En perpétuelle mutation, ils naviguent entre rock, new wave, pop, électro-rock, avec une attention constante portée aux courants post-punk et à la chanson française modernisée.
- Quels membres ont composé Indochine depuis sa naissance ? Outre Nicola Sirkis, le groupe a compté Dominique Nicolas (guitare), Stéphane Sirkis (guitare), Dimitri Bodianski (saxo), puis Boris Jardel, Ludwig Dahlberg, Oli De Sat et Matu aux claviers. De nombreux musiciens de studio ont aussi apporté leur patte.
- Quel est l’album qui a marqué la renaissance d’Indochine dans les années 2000 ? “Paradize” (2002) constitue l’onde de choc, ramenant le groupe au sommet avec “J’ai demandé à la lune”, synthèse parfaite de leur son pop sombre.
- Indochine est-il influencé par d’autres mouvements ou artistes français ? Le groupe s’inspire, entre autres, de la scène new wave / post-punk européenne, mais cite aussi la chanson française introspective, Daho, Rita Mitsouko, et même Téléphone.
- Quelle a été la relation d’Indochine avec la scène internationale ? Si le cœur bat en France, Indochine a souvent tourné à l’étranger (Rio, Tokyo, Canada, Europe de l’Est) et influencé des artistes internationaux par sa signature sonore et visuelle.
- Quels sont les titres les plus notoires d’Indochine ? Outre “L’Aventurier”, le répertoire compte “3e sexe”, “Tes yeux noirs”, “J’ai demandé à la lune”, “Alice & June”, “Un été français”. Certains morceaux sont repris, adaptés, ou remixés par des artistes comme Christine and the Queens ou Louane.
- Le groupe a-t-il connu des périodes de crise ? Oui, principalement au début des années 90, lorsque l’intérêt médiatique et commercial s’essouffle. Mais le groupe sait renaître, souvent en changeant de line-up ou de registre musical.
- Indochine participe-t-il régulièrement à des collaborations musicales ? Absolument. Des featurings avec Daho, des hommages avec Kyo, participations à des festivals (Eurockéennes), sessions partagées avec Louane ou Christine and the Queens, le groupe multiplie les expériences fusionnelles.
- Où peut-on suivre l’actualité d’Indochine ? Toutes les actualités, dates de tournée et infos exclusives sont disponibles sur leur site officiel Site officiel ainsi que dans la presse rock.