Il est impossible d’écouter un morceau d’AC/DC sans sentir l’empreinte de Malcolm Young, cet architecte de l’ombre qui a bâti, riff par riff, l’un des sons les plus mythiques de l’histoire du rock. Malcolm, c’est l’épine dorsale du groupe, le cœur battant de la guitare rythmique qui pousse les morceaux à la limite sans jamais déborder.
Pas d’effets spéciaux, pas de solo flamboyant — juste une rigueur implacable et une obsession du son brut, celui qui frappe directement dans les tripes. Bien loin des projecteurs et des frasques de la scène, Malcolm a laissé un héritage discret mais indélébile. Et même si son nom n’est pas toujours le premier cité, il incarne plus que quiconque l’essence même du rock’n’roll.
Malcolm Young : Qui était l’homme derrière la guitare rythmique d’AC/DC ?
Bien avant que le monde ne connaisse AC/DC, avant même que le rock ne devienne ce grand monstre qu’il est aujourd’hui, il y avait un jeune gars tranquille, venu d’Écosse, avec des rêves de guitares et d’électricité. Malcolm Young, né en 1953 à Glasgow, a grandi dans une famille où la musique n’était pas juste un passe-temps, mais une langue maternelle. Et quand sa famille a émigré en Australie, elle a emporté avec elle une culture musicale rock et bluesy, imprégnée des vibrations de la vieille Europe.
La jeunesse de Malcolm Young et ses débuts musicaux
L’histoire de Malcolm Young commence avec une famille où l’art et l’énergie des années 60 infusent les esprits. Avec un frère aîné, George Young, qui était déjà une étoile montante dans la scène rock australienne, Malcolm n’a pas perdu de temps. Dès ses premières années, il sait que le rock sera sa voix, et dès qu’il met la main sur une guitare, c’est comme si le chemin était tracé. Inspiré par des légendes comme Chuck Berry et Muddy Waters, il se nourrit d’un son qui fait du bruit, un rock pur et dur qui ne prend pas de détour.
Dans ces années-là, l’Australie est un terrain de jeu parfait pour un jeune rebelle du rock. Pas encore écrasé par l’industrie ou les attentes des majors, le pays est une sorte de friche musicale prête à être conquise. Et Malcolm, armé de sa guitare rythmique, est bien décidé à marquer son territoire. Lorsqu’il forme AC/DC en 1973 avec son frère Angus, c’est lui, plus qu’aucun autre, qui fixe la boussole musicale du groupe. Le style direct, sans fioritures, c’est le sien. C’est sa vision du rock, brute et sans compromis, qui devient l’essence même d’AC/DC.
La philosophie du rock selon Malcolm
La première chose qu’il faut comprendre chez Malcolm Young, c’est qu’il ne voulait pas être une superstar. Être au centre de l’attention ? Très peu pour lui. Il n’avait que faire des solos flamboyants ou des lumières des projecteurs. Pour lui, le rock, le vrai, ne se résume pas à qui peut jouer le plus vite ou briller le plus fort. C’est une question de groove, de constance, de sincérité. Dès le départ, Malcolm impose une philosophie de groupe qui peut se résumer en quelques mots : aller droit au but.
Ce qui compte pour lui, ce n’est pas d’épater la galerie, mais de faire résonner la musique dans les tripes des gens. Dans son esprit, un bon riff de guitare, c’est comme un bon coup de poing. Pas besoin de complexité technique ou de spectacle ; il suffit d’être authentique, de jouer avec une intensité qui ne fléchit jamais. Il est presque obsessionnel quand il s’agit de travail.
Ses collègues de studio et de tournée racontent un gars infatigable, qui joue et rejoue les morceaux, traque la moindre imperfection, n’hésite pas à recommencer si le son n’est pas à la hauteur. Dans un monde de paillettes et d’illusions, Malcolm représente un rock brut, dépouillé, qui transpire l’honnêteté.
Malcolm Young : Le bâtisseur du son AC/DC
Si AC/DC est aujourd’hui l’incarnation du rock, c’est en grande partie grâce à Malcolm Young. Tandis que d’autres groupes cherchaient à repousser les limites avec des expérimentations sonores et des solos interminables, Malcolm a toujours été résolument focalisé sur l’essentiel : un son pur, implacable, qui pourrait renverser des montagnes. Cette approche minimaliste a non seulement façonné l’identité musicale d’AC/DC, mais elle a également redéfini le rôle de la guitare rythmique dans le rock.
Un jeu de guitare sans artifices mais avec du punch
Contrairement à son frère Angus, dont les solos énergiques et déchaînés électrisent les foules, Malcolm préfère la simplicité, la puissance brute d’un riff bien placé. Là où certains guitaristes rythmique servent simplement de soutien, Malcolm impose un style incisif, percutant, qui s’incruste dans l’esprit des auditeurs comme un marteau sur l’enclume. Son secret ? L’économie de moyens, le refus de l’excès, et une détermination sans faille à créer des riffs qui claquent. Prenez « Back in Black » par exemple.
Ce morceau, peut-être le plus célèbre d’AC/DC, repose en grande partie sur un riff simple, mais obsédant, forgé par Malcolm lui-même. Ce n’est pas un hasard si ce riff est devenu l’un des plus reconnaissables de l’histoire du rock : Malcolm savait comment capturer une émotion sans artifices. Il maîtrisait l’art de la répétition, savait où poser les notes pour que chaque accord résonne, se propage, et laisse une marque indélébile.
Pour Malcolm, chaque riff était une sorte de mantra — une déclaration simple, mais puissante. Il comprenait le silence, l’espace, et savait quand il fallait se retenir pour mieux frapper. C’est cette approche qui donnait au son d’AC/DC cette intensité presque hypnotique, comme une machinerie implacable qui ne s’arrête jamais. C’est là que réside son génie : dans cette capacité à rendre chaque morceau à la fois minimaliste et monumental.
Le duo avec Angus Young : Frères de sang et d’accords
L’autre facette du son AC/DC, c’est bien sûr le duo légendaire entre Malcolm et son frère cadet, Angus Young. Ensemble, ils formaient une équipe qui, malgré les tensions et les personnalités opposées, fonctionnait comme un moteur parfaitement accordé. Alors qu’Angus prenait le rôle du frontman déchaîné, avec son uniforme d’écolier et ses solos endiablés, Malcolm assurait le rôle du pilier, de l’ancre qui maintient tout en place. Ce contraste créait une tension unique, qui fait encore vibrer les scènes du monde entier. Ce lien, bien que marqué par des rivalités fraternelles, a permis aux frères de pousser leurs limites respectives.
Angus apportait la flamme, le chaos calculé ; Malcolm, lui, apportait la structure, la discipline. Sur scène, Malcolm restait souvent en retrait, laissant à Angus les projecteurs et le feu des projecteurs. Mais dans l’ombre, il était celui qui maintenait la cohésion, l’équilibre fragile d’un groupe qui flirte constamment avec le danger. Les sessions d’enregistrement montrent la profondeur de cette relation. Ils savaient exactement comment s’adapter l’un à l’autre, comme un vieux couple de musiciens qui se connaît par cœur.
Leur complicité se jouait même dans les silences, les regards échangés en pleine improvisation. Ils étaient deux faces d’une même pièce, une énergie opposée mais complémentaire qui a fait d’AC/DC un groupe inimitable.
En studio : L’obsession du son parfait
Dans le studio, Malcolm n’était pas juste un guitariste ; il était une sorte d’alchimiste du son, toujours à la recherche de la formule parfaite. Pour lui, enregistrer un album ne se limitait pas à enchaîner les prises. Chaque session était un exercice de précision quasi militaire où chaque note, chaque vibration, devait atteindre une intensité maximale. Malcolm était intransigeant sur la qualité, prêt à refaire une prise des dizaines de fois jusqu’à atteindre la perfection.
Prenons l’exemple de l’album Back in Black, un des disques les plus vendus de tous les temps, qui incarne cette quête de pureté sonore. Après la mort tragique de Bon Scott, leur chanteur charismatique, AC/DC aurait pu se perdre dans des expérimentations ou des changements de cap. Mais Malcolm a insisté pour rester fidèle au son d’origine, pour que chaque morceau soit à la fois un hommage et un nouveau départ. Sous sa direction, les sessions d’enregistrement se sont transformées en une véritable odyssée du son brut, pour capturer l’énergie brute et le groove qui définissent l’identité d’AC/DC.
En studio, il travaillait main dans la main avec les ingénieurs du son, ajustait les niveaux, expérimentait avec l’acoustique pour obtenir la meilleure version de chaque note. Il avait une obsession presque maniaque pour les détails : le placement des micros, la résonance des amplis, tout devait être parfait. Cette rigueur, cette exigence, ont fait de chaque album d’AC/DC une sorte de coup de poing sonore, un choc auditif qui reste gravé dans les oreilles.
La vie en tournée : Malcolm, le rock, la route et les excès
Si l’on connaît AC/DC pour leur énergie brute sur scène, Malcolm Young était le roc sur lequel reposait tout ce chaos contrôlé. La vie en tournée, pour lui, n’était pas juste un mode de vie : c’était une philosophie, un engagement total envers le rock. À une époque où beaucoup d’autres se laissaient submerger par la célébrité, Malcolm gardait les pieds sur terre, préférant se concentrer sur le son et l’impact musical. Mais comme tant de légendes du rock, il a aussi été confronté aux démons de la route, ceux qui frappent en coulisses, loin des projecteurs.
Entre scène et coulisses : Un homme de scène discret mais solide
Sur scène, Malcolm n’avait rien d’un guitar hero typique. Pas de solos spectaculaires, pas de poses théâtrales. À la place, il tenait sa place, laissait son jeu parler pour lui, et assurait une présence inébranlable. C’était lui le pilier invisible du groupe, celui qui jouait avec une intensité quasi hypnotique.
Tandis qu’Angus s’envolait dans des solos endiablés, Malcolm restait en retrait, imperturbable, mais son jeu n’en était pas moins vital pour autant. Il portait le son d’AC/DC sur ses épaules, comme un contrebassiste discret dans un jazz band, mais dont l’absence ferait effondrer toute la structure. La scène était son domaine, son espace, mais Malcolm n’avait que faire des feux de la rampe. Pour lui, ce qui comptait, c’était de jouer juste, de faire vibrer chaque riff comme s’il s’agissait d’une machine bien huilée, implacable.
Ceux qui l’ont vu en concert se souviennent d’un type qui se perd dans la musique, qui devient une partie du rythme lui-même. Pas besoin de clinquant, pas de superflu : Malcolm préférait être l’ombre puissante, celle qui faisait vivre chaque note.
Les excès du rock : Malcolm et ses luttes personnelles
Cependant, vivre dans le monde du rock à haute intensité comporte ses risques. Et pour Malcolm, comme pour tant d’autres avant lui, ces risques ont pris la forme de l’alcool, ce compagnon de route dangereux mais omniprésent dans l’univers du rock’n’roll. Pendant des années, il a mené cette double vie, jouant la figure forte sur scène, mais se battant contre ses propres démons en coulisses.
Cette addiction à l’alcool n’était pas seulement un fardeau personnel ; elle a eu des conséquences sur son jeu, sur sa santé, et même sur la dynamique du groupe. Malcolm, toujours si exigeant avec lui-même, en est arrivé à un point où il savait qu’il devait changer. La pression des tournées, les attentes, la fatigue constante : tout cela l’a poussé dans une spirale qui semblait inévitable dans le milieu du rock. Mais à la différence de tant d’autres, il a pris la décision de se relever.
Vers la fin des années 80, après plusieurs années de lutte, il décide de prendre un break et de se soigner. Il savait que pour être à la hauteur de son art, il devait être en pleine possession de ses moyens. Et, dans un acte de courage souvent sous-estimé, il s’est retiré temporairement pour combattre ses dépendances. Son retour, après cette pause, a marqué une nouvelle étape dans sa carrière : celle d’un Malcolm plus sage, plus en contrôle, mais toujours aussi mordant.
Le passage de relais : Malcolm et Stevie Young
Dans les dernières années de sa carrière, Malcolm a fait face à une nouvelle bataille, celle de la santé. En 2014, des soucis de santé l’obligent à se retirer définitivement, une décision déchirante pour lui et pour ses fans. Mais fidèle à son esprit de transmission, il ne laisse pas le groupe sans une solution. Son neveu, Stevie Young, prend la relève à la guitare rythmique, garantissant que l’esprit de Malcolm continue de vivre sur scène.
Ce passage de relais n’a rien d’anodin. Stevie, bien qu’ayant son propre style, a appris des meilleurs, et il s’efforce de rester fidèle à l’héritage de son oncle. Pour les fans d’AC/DC, c’était un soulagement : même sans Malcolm, le groupe pouvait continuer, et chaque accord de Stevie sur scène devenait un hommage vivant à ce géant discret du rock. Malcolm avait préparé sa succession comme un véritable chef de bande, veillant à ce que le son d’AC/DC reste authentique, même en son absence.
Ce geste en dit long sur l’homme qu’il était : quelqu’un pour qui la musique et l’intégrité de son groupe passaient avant tout, même avant sa propre carrière.
Malcolm Young : Un héritage inégalé dans le monde du rock
En dépit de sa discrétion, Malcolm Young a laissé une empreinte monumentale sur la musique rock et le monde de la guitare. Sa contribution à AC/DC ne se limite pas aux riffs accrocheurs ; il a redéfini le rôle de la guitare rythmique en lui donnant une importance souvent éclipsée par les solos et les envolées de lead guitar. Avec Malcolm, le rock est devenu plus direct, plus brut, plus viscéral, un mur de son implacable où chaque accord frappait comme un coup de poing. Son héritage se ressent dans la culture pop et chez des générations entières de musiciens.
Son influence dans le monde de la guitare et chez les musiciens de rock
Le style de Malcolm Young a inspiré de nombreux guitaristes, tant pour sa simplicité que pour son efficacité. Dans un monde où la virtuosité technique est souvent vue comme une finalité, Malcolm a prouvé qu’un bon riff pouvait en dire bien plus qu’un solo de trois minutes. Pour lui, la guitare rythmique n’était pas un rôle secondaire ; c’était la colonne vertébrale, l’élément essentiel qui portait le son d’un morceau.
Les guitaristes du monde entier, même en dehors du rock, reconnaissent l’impact de son style. Parmi les musiciens qui se réclament de son influence, on trouve des figures emblématiques comme Dave Grohl, de Foo Fighters, qui a souvent cité Malcolm comme une source d’inspiration pour son propre jeu de guitare. Grohl, qui connaît bien le monde de la guitare rythmique, admire la capacité de Malcolm à créer des grooves mémorables sans se perdre dans des fioritures inutiles.
De même, des groupes de hard rock comme Metallica et Guns N’ Roses reconnaissent l’importance de son style minimaliste mais percutant dans la construction de leur propre son. Ce que Malcolm Young a apporté au rock, c’est une philosophie musicale basée sur l’authenticité et l’efficacité, une sorte de retour aux sources du rock’n’roll, loin des paillettes et des effets spéciaux. En écoutant ses riffs, les musiciens et les fans comprennent que le rock peut être simple mais puissant, direct mais profond. Et cette leçon, que tant de guitaristes ont appris en l’observant, est aujourd’hui un élément central de l’héritage de Malcolm.
L’impact culturel de Malcolm Young et d’AC/DC
Au-delà de la musique, l’influence de Malcolm Young et d’AC/DC s’est étendue à la culture pop. Leurs morceaux sont aujourd’hui omniprésents : dans les films, les publicités, les jeux vidéo, et même les événements sportifs. Qui n’a jamais entendu « Highway to Hell » ou « Thunderstruck » ? Ces hymnes sont devenus des emblèmes de rébellion, de liberté, et de pur rock’n’roll. Malcolm, avec sa philosophie du rock authentique, a contribué à construire l’image d’un AC/DC indomptable, insoumis aux modes et aux pressions de l’industrie.
Le groupe est resté fidèle à son style, peu importe les critiques ou les tendances. Cette intégrité, incarnée en grande partie par Malcolm, a fait d’AC/DC un symbole culturel à part entière, une sorte de rempart contre la superficialité du monde de la musique. Le son AC/DC est aujourd’hui ancré dans l’imaginaire collectif, et Malcolm est celui qui a bâti cette identité sonore.
Dans les stades, dans les publicités pour des marques de voitures ou des vêtements, ses riffs résonnent encore et captivent même ceux qui ne se considèrent pas fans de rock. Cette capacité à transcender les générations et les genres musicaux est la preuve de l’impact culturel profond que Malcolm a laissé.
Malcolm Young : Une légende discrète qui inspire encore aujourd’hui
Bien qu’il ait quitté le monde de la musique bien avant son décès, Malcolm Young reste une source d’inspiration pour ceux qui veulent faire du rock sans compromis. C’est comme si sa philosophie continue de vivre dans chaque accord d’AC/DC, chaque concert, chaque riff qui pulse avec cette énergie implacable. Il est devenu une icône discrète, une sorte de figure sage pour les nouvelles générations qui cherchent un exemple d’intégrité dans un univers parfois surchargé de paillettes.
Depuis sa disparition en 2017, les hommages se sont multipliés, venant de fans, de musiciens et de critiques. On le célèbre pour ce qu’il était : un guitariste hors norme, mais aussi un être humain attachant, humble et totalement dévoué à son art. Beaucoup voient en lui un modèle d’authenticité, de travail acharné et de dévouement. Et même si Malcolm n’a jamais cherché les feux de la rampe, il continue d’illuminer le chemin pour ceux qui veulent faire de la musique pour les bonnes raisons.
Conclusion
Malcolm Young n’était peut-être pas le guitariste le plus flamboyant, mais il est sans doute l’un des plus essentiels. Sans lui, AC/DC ne serait jamais devenu cette machine à riffs imparable, ce phénomène qui a marqué des générations. Il a transformé la guitare rythmique en art à part entière, lui a donné une place centrale, et a montré au monde entier qu’un riff simple, bien placé, pouvait être aussi puissant qu’un solo complexe. En tant qu’architecte du son d’AC/DC, Malcolm a inscrit son nom dans la légende du rock, non pas par des gestes grandioses, mais par sa capacité unique à capturer l’essence du rock’n’roll pur et dur.
FAQ : Malcom Young
1. Quel est le rôle de Malcolm Young dans AC/DC ?
Malcolm Young était bien plus qu’un simple guitariste rythmique pour AC/DC. Il en était le co-fondateur, le cœur et l’âme. Son rôle allait au-delà de la performance ; il était l’architecte sonore du groupe. Avec ses riffs puissants, simples et percutants, Malcolm a construit le style unique d’AC/DC, reposant sur une guitare rythmique brutale et efficace. Tout en restant en retrait sur scène, il assurait la cohésion et l’équilibre sonore du groupe, laissant son frère Angus s’occuper des solos et de l’aspect spectaculaire. Sa contribution est à la base de l’identité sonore du groupe.
2. Pourquoi Malcolm Young est-il considéré comme un pilier du rock ?
Malcolm est considéré comme un pilier du rock pour son approche unique de la guitare rythmique et sa vision du rock pur. Dans un monde où beaucoup de guitaristes cherchent la virtuosité, Malcolm a prouvé que la simplicité et la rigueur pouvaient avoir un impact aussi fort, sinon plus. Ses riffs solides et inoubliables, associés à une éthique de travail exemplaire, ont fait de lui une influence majeure dans l’industrie musicale. De plus, sa capacité à créer des grooves puissants sans jamais voler la vedette a inspiré d’innombrables guitaristes, devenant un modèle de modestie et d’authenticité dans un univers souvent dominé par les ego.
3. Quels riffs célèbres a-t-il créés avec AC/DC ?
Malcolm Young est l’auteur de certains des riffs les plus emblématiques du rock. Parmi eux, on retrouve ceux de « Back in Black », « Highway to Hell », « You Shook Me All Night Long », et « T.N.T. ». Ces riffs, bien que basés sur des accords simples, incarnent parfaitement l’énergie brute d’AC/DC et capturent l’essence du rock’n’roll. Ils sont immédiatement reconnaissables et ont marqué des générations de fans et de musiciens. Malcolm avait le don de rendre chaque riff unique, percutant, et inoubliable, contribuant à la renommée mondiale du groupe.
4. Quelle est l’influence de Malcolm Young sur d’autres musiciens ?
L’influence de Malcolm s’étend bien au-delà d’AC/DC. Des musiciens comme Dave Grohl de Foo Fighters et James Hetfield de Metallica ont souvent cité Malcolm comme une source d’inspiration. Son approche minimaliste et rigoureuse de la guitare rythmique a redéfini ce rôle dans le rock, incitant d’autres musiciens à privilégier la substance à la forme. Son style a inspiré une nouvelle génération de guitaristes, qui voient en lui un exemple d’intégrité musicale, loin des excès techniques et des artifices. Grâce à son jeu, Malcolm a rappelé aux musiciens que la simplicité pouvait avoir autant de puissance que la virtuosité.
5. Pourquoi Malcolm Young a-t-il quitté AC/DC ?
Malcolm a quitté AC/DC en 2014 en raison de problèmes de santé. Diagnostiqué avec une forme de démence, il a dû se retirer du groupe, laissant la place à son neveu, Stevie Young, qui a pris le relais à la guitare rythmique. Malgré son absence, Malcolm a préparé sa succession avec soin, permettant à AC/DC de poursuivre avec son héritage sonore intact. Sa décision de quitter la scène, bien que difficile, témoigne de son engagement pour la musique et de son respect envers les fans du groupe, qui continuent d’apprécier la puissance et l’authenticité de ses riffs à travers les concerts et enregistrements d’AC/DC.
6. Quelle a été la contribution de Malcolm Young à l’album « Back in Black » ?
L’album « Back in Black » est largement considéré comme un hommage au chanteur Bon Scott et représente un tournant pour AC/DC. Malcolm a joué un rôle crucial dans la création de cet album, en s’assurant que le son du groupe reste fidèle à son identité après la mort de Scott. Il a participé activement aux sessions de composition et d’enregistrement, créant des riffs qui capturent l’essence du groupe. Cet album est aujourd’hui l’un des disques les plus vendus de tous les temps, et son succès repose en grande partie sur le travail acharné et la vision sonore de Malcolm, qui a permis à AC/DC de se renouveler tout en restant authentique.
7. Quel est l’héritage musical de Malcolm Young après sa disparition ?
Malcolm Young a laissé un héritage immense. Sa philosophie musicale, basée sur la simplicité, la rigueur, et l’authenticité, continue d’influencer des générations de musiciens. Son approche unique de la guitare rythmique a redéfini ce rôle et a montré que le rock pouvait être intense sans être complexe. Son style et ses riffs puissants résonnent toujours dans les morceaux d’AC/DC, joués aujourd’hui par Stevie Young, qui perpétue l’esprit de Malcolm. En dépit de son retrait des projecteurs, Malcolm est devenu une légende dont l’influence traverse le temps et qui inspire encore de nombreux artistes à rester fidèles à leur vision musicale.