SHAKA PONK

Shaka Ponk : l’évolution d’un groupe français incontournable

par | 17 Mai 2025 | GROUPE

⏱ Temps de lecture : 12 min

Difficile d’imaginer la scène rock française sans l’ouragan Shaka Ponk. Apparu au début des années 2000 dans la jungle numérique parisienne, ce groupe hybride s’est fait une réputation d’iconoclastes, se jouant de toutes les frontières musicales avec l’instinct de prédateurs enragés. Fusionneurs chevronnés, ils trafiquent le rock, domestiquent l’électro, secouent le punk et convoquent le funk sans demander la permission à personne.

 

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En 2025, alors que la parenthèse Shaka Ponk se referme avec fracas, il reste la trace indélébile d’une formation qui ne s’est jamais souciée de respecter les règles du genre ni de caresser la société dans le sens du poil. Paradoxe ambulant, Shaka Ponk mélange la férocité d’un son métallique à l’auto-dérision pop, l’engagement écologique radical à la fête permanente, la scène mondiale à la caisse claire hexagonale. Retour sur deux décennies où chaque concert fut une éruption, chaque disque, un laboratoire, chaque message, une bouteille lancée dans l’océan de la surconsommation ambiante.

 

Shaka Ponk, matrice rapide d’un phénomène rock alternatif hexagonal

Dénicher le détail qui tue chez Shaka Ponk relève de l’épreuve : tout est excès contrôlé, fusion délibérée, métissage voulu. À l’état civil, ce groupe français voit le jour dans la fournaise culturelle des années 2000 à Paris, mais prend racine quelque part entre la déferlante grunge mondiale et un cybercafé de banlieue.

 

 

Depuis la marmite de la capitale, ils distillent une mixture musicale explosive, infusant la tradition du rock alternatif avec la fougue de l’électro, la rugosité du punk rock, l’élan du funk, parfois même en flirtant avec un zeste de heavy metal. Le collectif se distingue par une identité visuelle immédiatement reconnaissable et un engagement rarement feint dans la sphère écologique. Porté par l’énergie jumelée de ses deux vocalistes – Frah, le derviche micro à la main, et Samaha Sam, l’amazone charismatique venue du continent du groove – le groupe avance comme un gang organisé, dopé à la performance scénique.

De disque en scène, Shaka Ponk s’impose comme la bande son d’une génération décomplexée, aussi à l’aise devant un ordi que dans la fosse d’un festival. Leur ADN ? L’autodérision, le détournement, la piraterie sonore, le tout sur fond de revendications écolo affichées et d’une esthétique post-apocalyptique comme un lendemain de rave. En 2025, alors que le groupe tire sa révérence dans un ultime baroud, on mesure à quel point il a pulvérisé les frontières : entre virtuosité et second degré, engagement militant et concerts dignes d’un cirque électro-industriel.

 

Profil éclair d’un animal rock hors normes

  • Origine : Paris, France
  • Années d’activité : 2002 – 2025
  • Genre(s) : Rock alternatif, électro, punk rock, funk, metal
  • Membres fondateurs : Frah (François Charon), C.C. (bassiste), Goz (mascotte virtuelle/animateur graphique)
  • Chansons les plus connues : “My Name is Stain”, “Let’s Bang”, “I’m Picky”, “Wanna Get Free”, “Smells Like Teen Spirit” (reprise)
  • Labels : Tôt ou Tard, Guess What! Records

 

 

Des débuts à Paris sous le signe de la collision musicale

C’est entre deux piles de claviers et des samples façon ferraillerie que l’histoire de Shaka Ponk commence à Paris. L’année 2002, la musique française flotte encore sur les ondes du trip-hop, du nu metal ou du rap de banlieue. Les radios attendent leur nouveau messie, mais ce ne sera ni Phoenix ni un rejeton anémique de la French Touch. C’est dans ce marasme post-britpop que débarque un groupe décidément réfractaire aux étiquettes formatées.

La légende veut que Frah, animateur graphique de formation et bidouilleur de sons, croise la route de C.C., bassiste élevé au funk et à la noise, la nuit, entre deux hackathons musicaux à Pigalle. Ajoutez à cela la présence, dès les premières expérimentations, d’un avatar numérique nommé Goz, figure tutélaire desséchée, et le cocktail était prêt à exploser. Shaka Ponk répète alors dans l’ombre, peaufine ses premiers morceaux, mélangeant guitares abrasives, samples glitchés, beats martelés à la chaîne et voix éraillées fricotant autant avec le flow hip-hop qu’avec le chant rock traditionnel.

 

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Le premier cercle s’élargit, notamment avec l’arrivée de Samaha Sam, voix venue ajouter sauvagerie et profondeur, puis Pongo à la batterie et Mandris à la guitare, donnant au groupe sa forme de meute électrifiée. C’est autour d’une identité DIY, d’un sens aigu du détournement visuel (graphics et vidéos homemade) et d’une volonté de “casser le game” que Shaka Ponk va structurer ses premières années. Très vite, la bande squatte les clubs parisiens, s’offre une résidence berlinoise pour y injecter une dose d’exil électro, puis bâtit sa popularité clip après clip, notamment sur des réseaux sociaux en pleine croissance, à la faveur du bouche-à-oreille numérique et de l’explosion des nouvelles cultures musicales.

Leur univers graphique – un bestiaire zombifié, des vidéos psychédéliques, des avatars grotesques – séduit instantanément, à l’heure où MTV commence à ne plus rien diffuser d’autre que des téléréalités faméliques. Shaka Ponk mixe le goût du live débraillé façon punk et la maîtrise infographique d’un collectif de hackers. En un an, la marmite musicale parisienne a trouvé son poil à gratter. Ce sont ces débuts, faits de DIY et de collisions stylistiques, qui donneront à Shaka Ponk son identité spécifique : un groupe français caméléon, refusant l’académisme rock et assumant son hybridité jusque dans le moindre pixel d’une pochette.

 

Fracas chronologique : albums, tournées, métamorphoses et fin de cycle

Contre toute attente, le parcours chronologique de Shaka Ponk esquive la routine propre au cursus rock. Tout commence avec “Loco Con Da Frenchy Talkin’”, premier long format chargé de riffs punk, d’expérimentation électronique et d’un sens du groove syncrétique. Mais le véritable décollage se joue avec la période “Bad Porn Movie Trax” (2009), où le groupe peaufine sa marque indélébile : textes bilingues, images délirantes et un son ciselé comme un diamant brut.

 

 

L’étape “The Geeks and the Jerkin’ Socks” (2011) marque un virage majeur. En se hissant en haut des charts nationaux, le collectif impose “My Name is Stain” comme l’un des morceaux emblématiques de la décennie, parvenant à fédérer une nouvelle audience au-delà de la fan base du début. Dès lors, Shaka Ponk s’invite sur toutes les scènes majeures, des Eurockéennes de Belfort, où ils font systématiquement sensation, au Main Square Festival, en passant par des tournées européennes saluées pour leur scénographie sauvage.

Le line-up mutera au fil du temps, mais l’esprit, nourri par Frah, Samaha Sam et Goz, restera intact. Dinguerie visuelle, pyrotechnie psychédélique et performances allumées deviennent leur marque de fabrique. En 2014, l’arrivée de “The White Pixel Ape” fait passer le groupe dans une dimension supérieure, et le suivi “The Black Pixel Ape” enfonce le clou automnal. Les albums suivants consolidant la mue : “The Evol” (2017), puis “Apelogies” (2023), présenté comme leur dernier baroud, achevant de sceller la légende Shaka Ponk.

Le Final F#*cked Up Tour en 2023-2024, présenté comme l’ultime tournée avant dissolution, devient un événement. Chaque date prend des faux-airs de messe anarchique. L’extinction de l’espèce est annoncée par voie d’affiches comme celle d’un dinosaure dans un musée. Adieu les tournées surconsommatrices, place à la résilience écolo – ici, la boucle est bouclée, non sans une dernière décharge de décibels.

Pour un regard plus approfondi sur leur impact festivalier, découvrez ce dossier Rock Sound sur leur passage mémorable aux Eurockéennes.

 

Le style Shaka Ponk : de l’hybridation maximale à l’impact sur la scène musicale

Décrire la musique de Shaka Ponk, c’est s’avouer l’impossibilité de catégoriser l’inclassable. À l’écoute, impossible de ne pas déceler les éclats de Rage Against the Machine, la folie de Faith No More, les ombres funky de Red Hot Chili Peppers, les cyber-impulsions de Daft Punk ou les mantras grunge revus à la sauce métal. Shaka Ponk, depuis toujours, préfère l’absorption cannibale à la citation respectueuse. Le rock y côtoie le breakbeat, la basse slappe à la Marcus Miller s’accommode d’un cri à la Zack de la Rocha, le punk se grime en slam, le tout saupoudré de samples à la limite du glitch qui ne laissent pas le temps de se remettre.

 

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Leur innovation sonore surgit de là : habileté à manier en live autant la guitare brute des 70’s que les nappes synthétiques saturées des machines du futur. Leur groove funk est constamment soumis à l’épreuve du doute – un refrain catchy qui vire à l’anti-tube, suivi d’un intermède spoken-word avant un drop électro massif. Impossible d’écouter un album de Shaka Ponk comme une simple playlist. Leur univers est immersif, déstabilisant, volontairement chaotique. Ce chaos organisé, pensé comme un laboratoire, influence toute une scène émergente. Beaucoup de fans de rock et de metal, mais aussi de jeunes pousses électro, se réclament de ce modèle acide et mutagène.

Leur influence se lit aussi dans la nouvelle génération, voire chez certains outsiders comme Sun Krystal, exposé ici dans ce portrait de Rock Sound. L’inventivité de Shaka Ponk inspire tous les tenants d’un rock mutant, sans frontières, et se révèle contagieuse sur la scène alternative française, au point que certains parlent d’un effet “post-Ponk”.

 

Quand l’écologie prend le micro

Shaka Ponk ne se contente pas de polliniser les genres musicaux ; il milite, bâtit sa propre voie. L’engagement environnemental est rapidement devenu une pierre angulaire de leur identité. Si le thème n’est pas nouveau dans le rock, peu de groupes français l’ont autant intégré dans leur modus operandi. À partir de 2014, l’équipe fonde le collectif The Freaks, sorte de communauté d’artistes et d’activistes visant à réduire l’empreinte carbone de la scène musicale. La scène comme laboratoire d’action, encore une fois. Leur dernière décision – cesser les tournées pour cause d’impact écologique – n’est que la pointe émergée d’une réflexion menée depuis la genèse du groupe.

 

Instants absurdes et moments charnières : l’autre visage de Shaka Ponk

Dans toute grande fresque rock, l’insolite occupe la place du joker, voire celle de l’ange déchu. Chez Shaka Ponk, les moments marquants ne manquent pas. Qui se souvient du set apocalyptique aux Eurockéennes de Belfort où Frah, enragé, électrocute le public en hurlant dans un mégaphone, avant de plonger dans la foule ? Ou de cette tournée berlinoise, improvisée sur fond de crise, où le groupe adopte officiellement Goz, leur avatar 3D, comme maître de cérémonie ?

 

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L’arrivée de Samaha Sam, issue du milieu soul et hip-hop, pulvérise la notion de “chœur féminin”, la transformant en frontwoman armée de superpouvoirs vocaux. Les changements de line-up, les altercations lors de répétitions, les retrouvailles explosives enregistrées en studio font partie de la mythologie Shaka Ponk. Tout comme leur incursion dans l’émission Taratata, où le collectif détruit symboliquement sa propre scénographie pour signifier l’abandon progressif du superflu dans la musique live.

Côté collaborations, la liste pourrait remplir un carnet de tournée entier. Parmi les invités de marque : Bertrand Cantat, le duo Skip the Use, ou encore la participation à divers projets caritatifs. La parenthèse Freaks fait venir autour d’eux une quarantaine de personnalités diverses du monde artistique, questionnant sans relâche l’industrie du divertissement. Les moments-clés de Shaka Ponk sont autant de témoignages d’un groupe en évolution constante.

Pour une analyse contemporaine de leur esprit de scène, il suffit d’explorer les archives de Rock Sound sur leur passage aux Eurockéennes, qui consacre régulièrement des focus à leurs concerts incandescents.

 

Prix, trophées et reconnaissance : un palmarès à la française

Shaka Ponk n’a jamais couru après les distinctions officielles ; pourtant, le palmarès s’impose. Victoires de la Musique, nominations aux NRJ Music Awards, récompenses pour leurs clips, le groupe collectionne les trophées comme d’autres collectionnent les extraits de substances illicites des backstages. À la croisée du rock grand public et du laboratoire expérimental, ils parviennent à séduire les jurys, sans jamais trahir leur ADN.

 

 

On retiendra le prix de la scène de l’année aux Victoires pour leur concept live, mais aussi la reconnaissance par les professionnels de la musique pour leur création graphique et numérique. Des prix “Best Live” recueillis lors de festivals, un passage remarqué au festival de Canneseries grâce à leur utilisation de l’imagerie 3D. Shaka Ponk, c’est aussi une reconnaissance induite, visible dans le vocabulaire du rock moderne français : peu de groupes ont autant influencé la nouvelle scène alternative.

 

Discographie intégrale et albums clés : la bibliothèque radioactive de Shaka Ponk

Album Année Label Certification Fait notable
Loco Con Da Frenchy Talkin’ 2006 Guess What! Records Naissance du projet, approche musicale artisanale, premiers essais graphiques
Bad Porn Movie Trax 2009 Guess What! Records Or Premier hit “How We Kill Stars”, affirmation du style punk-électro
The Geeks and the Jerkin’ Socks 2011 Guess What! Records Platine “My Name is Stain” propulse le groupe au sommet
The White Pixel Ape 2014 Tôt ou Tard Or Scénographie tournée 3D, son plus léché
The Black Pixel Ape 2014 Tôt ou Tard Or Album jumeau, concept fort, nouvelle étape dans le son
The Evol 2017 Tôt ou Tard Or Évolution dans le son, engagement écologique affiché
Apelogies 2023 Tôt ou Tard Album d’adieu, thématiques écologiques

 

Dans cette discographie, plusieurs jalons méritent un arrêt sur image. “Bad Porn Movie Trax” pose les bases d’un ADN mêlant dérision et puissance brute ; “The Geeks and the Jerkin’ Socks” fait office de tremplin mainstream grâce à l’hymne “My Name is Stain”. L’arrivée des “Pixel Apes” pousse la créativité visuelle et sonore à son paroxysme, avec l’usage systématique du graphisme 3D et de la performance numérique sur scène. “The Evol” incarne la mutation écologique, introduisant des textes plus engagés.

Quant à “Apelogies”, il boucle la boucle avec des thématiques extrêmement contemporaines, axées sur la fin du cycle et la transition vers d’autres modes d’action dans la société. L’éclectisme, la puissance et le goût du risque sont les pieds de biche avec lesquels Shaka Ponk force la porte de la grande histoire du rock français.

 

Culture populaire, détournements et vie parallèle de Shaka Ponk

On ne traverse pas deux décennies de bruit sans marquer la pop culture de son empreinte. Chez Shaka Ponk, la présence dépasse les rails de la stéréo. Leurs morceaux sont entendus dans des blockbusters français, quelques séries, et même des publicités, involontaires compagnons de slogans engagés. La figure de Goz, mascotte 3D, est parfois détournée, telle une Jiminy Cricket halluciné, dans des memes Internet ou des parodies sur YouTube.

Parmi les incursions remarquées, leur participation à la BO du jeu vidéo “Trackmania Turbo”, qui séduit le public friand d’expériences musicales hybrides ; leur titre “I’m Picky” devient l’un des refrains les plus repris en version acoustique ou remixé par des DJs électro dans les clubs français. Les pastiches TV, caméos dans plusieurs documentaires sur la scène alternative et leur omniprésence dans les festivals participent à faire du groupe un incontournable pour tout amateur de rock hexagonal aguerri.

 

 

Les fans, qu’ils se définissent comme “monkeys” ou adeptes de la punchline Shaka Ponk, relaient encore aujourd’hui sur les réseaux sociaux les performances live, les dérapages calculés ou les moments de franche rigolade extraits des coulisses. En 2025, la musique du groupe résonne toujours lors de rassemblements militants, où le mix entre punk et prise de parole engagée reste une référence. Pour prendre la température de la scène actuelle, le site Rock Sound consacre un focus pertinent aux héritiers de ce mélange de métal et de subversion.

Leur réputation d’animal scénique se ressent jusque dans les festivals à la croisée du rock et de la performance visuelle, comme ceux chroniqués par les équipes de Rock Sound.

 

Ce que vous vous demandez sur Shaka Ponk – FAQ informelle et érudite

Comment Shaka Ponk a-t-il choisi son nom ? Le nom du groupe est un clin d’œil au personnage “Shaka”, figure de sagesse dans diverses cultures, associé à “Ponk” pour l’ironie punk. Ce mot-valise reflète leur volonté de décloisonner la musique et la philosophie rock.

Quels sont les membres fondateurs exacts du groupe ? Shaka Ponk a été fondé à Paris par Frah, C.C. et le visuel Goz. Par la suite, le line-up s’est étoffé pour inclure Samaha Sam, contribuant à la mixité vocale, puis d’autres membres pour bâtir le son live.

Pourquoi le groupe a-t-il décidé de stopper sa carrière en 2025 ? La cessation d’activité du groupe découle de leur engagement écologique : ils ont jugé que la mécanique des tournées massives était en contradiction avec leurs valeurs militantes et la préservation de la planète.

Shaka Ponk a-t-il influencé d’autres groupes français ? Leur métissage sonore et culturel est revendiqué par une génération de groupes électro-rock, qui voient en Shaka Ponk un exemple d’innovation musicale et de fusion des genres sur la scène francophone actuelle.

Quels sont les engagements militants majeurs du groupe ? Outre la création du collectif The Freaks, Shaka Ponk a adopté sur scène et en coulisse des gestes concrets : scénographies réutilisables, compensation carbone, et campagnes d’éveil au respect de l’environnement auprès de leurs fans.

Le groupe a-t-il connu des tensions internes ? Comme toute formation active sur la durée, Shaka Ponk a traversé tensions et débats, en particulier lors des choix artistiques radicaux ou des prises de positions publiques sur l’écologie et les politiques musicales.

Comment qualifier la relation du groupe à la technologie ? L’intégration rapide de la 3D, des avatars numériques et du graphisme interactif fait de Shaka Ponk un pionnier de la mutation technologique du live musical dans l’Hexagone, inspirant de nombreux collectifs pluridisciplinaires.

Leur carrière internationale a-t-elle été significative ? Bien qu’identifiés comme un groupe français, Shaka Ponk s’est produit régulièrement en Allemagne, Espagne, Royaume-Uni, et a bénéficié d’un culte certain en Europe de l’Est, sans jamais renoncer à ses racines tricolores.

Des inédits ou archives pourraient-ils paraître après 2025 ? La possibilité existe : les membres ont évoqué la publication d’archives ou de morceaux non retenus dans un futur hypothétique, toujours dans l’optique de documenter l’histoire complète du groupe.

Le projet The Freaks va-t-il perdurer maintenant que le groupe s’est dissous ? En effet, les membres souhaitent investir avec plus d’énergie dans cette structure collective, en faire une plateforme écologiste majeure mêlant musique, arts visuels et actions concrètes à l’avenir, après la fermeture du cycle Shaka Ponk.