Ultra Vomit, incarnation sonore de l’absurde version 33 tours, incarne depuis un quart de siècle le paradoxe de la scène métal française : rigueur musicale maximale, humour distillé à la sulfateuse. Le combo nantais, toujours mal peigné mais jamais mal accordé, s’est imposé là où certains ne voient qu’un gag scénique, érigeant la parodie en discipline olympique du riff. Sur fond de death, grindcore ou heavy, Ultra Vomit façonne un style unique, usinant détournements et clins d’œil avec la même précision que le polissage d’un solo chez Helloween ou Rammstein – deux de ses cibles favorites.
Derrière les jeux de mots et les refrains tarabiscotés, le groupe cache une maîtrise instrumentale rare, flirtant entre trash et pastiche. Ultra Vomit, ce n’est pas un simple calamar dans l’océan de la musique métal française : c’est une pieuvre polymorphe qui s’invite à toutes les fêtes, de la kermesse locale à la grand-messe du Hellfest, agitant le métal comme une bouteille de Ricard au soleil. Leur retour avec “Le Pouvoir de la Puissance” secoue une fois de plus la scène, prouvant que l’humour métal ne rime pas toujours avec clownerie approximative.
Portée par une fanbase hétéroclite et grandissante, la carrière d’Ultra Vomit démonte les barrières entre genre et autodérision, imposant ses tubes improbables (“Je Collectionne des Canards”) et des concerts à la limite de la catharsis collective. La trajectoire de ce groupe métal devenu incontournable sera disséquée sans pitié, entre riffs assassins, blagues sous la ceinture et héritage à la française.

Ultra Vomit
Fiche d’identité rapide
- Origine : Nantes, France
- Années d’activité : 1999 – aujourd’hui
- Genre(s) : Metal parodique, heavy metal, grindcore, punk, rock alternatif
- Membres fondateurs : Fetus (Nicolas Patra), Manard (Mathieu Bausson), Matthieu Bausson (Flockos, guitare), Davy Portela (basse)
- Chansons les plus connues : “Je Collectionne des Canards (Vivants)”, “Kammthaar”, “Mountains of Maths”, “Evier Metal”, “Calojira”, “Darry Cowl Chamber”
- Labels : Verycords, Replica Records
Origines et formation
À la fin du siècle dernier, sur les rives vaseuses de la Loire, Nantes n’était pas encore ce vivier branché à la sauce « French Tech ». Mais déjà, la ville grondait dans des caves où la sueur et la bière s’échangeaient au rythme d’une scène alternative effervescente. C’est en 1999 que surgit Ultra Vomit, d’abord bête bruitiste adolescente, mi-hommage aux délires grand-guignolesques britanniques de Napalm Death, mi-dérive potache inspirée d’un humour qui fleure bon la blague carambar.
Porté à l’origine par Fetus, dont la voix évoque celle d’un crooner possédé par la bêtise post-pubertaire, Ultra Vomit multiplie les prestations dans les bistrots et squats nantais. Baignant dans une époque où le métal français tente désespérément de s’émanciper de la tutelle anglo-saxonne, le groupe fait immédiatement de la dérision son étendard. Difficile alors de discerner la frontière entre hommage, parodie et autodérision. Les premiers enregistrements, entre maquettes lo-fi et prestations enregistrées à la sauvage, assurent un culte discret dans les cercles grindcore.
L’environnement culturel nantais contribue alors à forger cet humour métal si particulier : ultra référencé, ratissant large entre Johnny Hallyday, enfant menteur de la variété, et l’underground le plus abyssal. Rapidement, la formation voit défiler différentes sections rythmiques, mais l’ADN du groupe reste invariable : décalage maximal, satire tous azimuts, amour sincère d’une musique qui tabasse mais ne pète jamais plus haut que sa double-pédale. Preuve que, même dans la comédie, la discipline est une question de survie. Ultra Vomit se construit contre le sérieux du « true metal » mais avec une fidélité intacte à ses dogmes sonores.
Avant de faire la Une des festivals, Ultra Vomit stagne dans des salles où l’insonorisation est un concept lointain, s’inspire du quotidien ou du n’importe quoi comme d’autres écoutent la radio. Chacun s’accorde à ce moment-là sur un point : la scène française n’a jamais vu un tel alliage entre brutalité et autodérision, excepté peut-être les obsessions scato-midi-claire de Ludwig von 88. Mais au fil des premiers concerts, Ultra Vomit prouve que le burlesque peut se conjuguer au blast-beat, secrétant ainsi les ferments de tout ce qui suivra.
Chronologie et carrière
La chronologie d’Ultra Vomit, c’est un peu celle d’un stroboscope : éclats de rire, éclats de voix, éclats de carrière. Les débuts officiels sur disque arrivent en 2004 avec “M. Patate”, un manifeste grindcore à l’humour glacial, distribué à l’époque entre deux bières tièdes. Cet album positionne Ultra Vomit à la croisée du métal extrême et du pastiche enfantin, posant les jalons d’un univers où le son d’une perceuse croise allègrement le refrain façon kawai.
Le groupe affine son concept sur scène, écumant les salles de Nantes à Paris, passant des festivals confidentiels à des rendez-vous fréquentés par le gratin de la scène française. En 2008, “Objectif : Thunes” commence à forcer l’admiration des puristes comme des profanes. Plus structuré, plus réfléchi dans sa démesure, l’album marque l’arrivée officielle au rang de phénomène. Les concerts se multiplient, le public grandit comme une armée de zombies devant un stand à merguez – et ce, sans millimètre de compromis artistique.
La décennie suivante s’apparente à un défilé de saturnales, portée par une fanbase en expansion constante. En 2017, l’anthologique “Panzer Surprise!” fait l’effet d’une massue sur une scène métal parfois engoncée dans ses dogmes. Porté par les singles “Kammthaar” ou “Evier Metal”, l’opus propulse Ultra Vomit sous les projecteurs du Hellfest, à l’Olympia, et les installe durablement comme locomotive du métal parodique hexagonal. L’ironie, c’est que leur maîtrise du pastiche oblige aussi les têtes d’affiche internationales à regarder la France d’un autre œil.
La période post-2017, c’est celle du grand écart : le groupe devient un incontournable des festivals – Eurockéennes, Hellfest, Rock en Seine –, croisant sur scène des légendes et régénérant sa formule au fil des tournées. Chaque concert, un sketch ; chaque album, un laboratoire de sons et de gags. En 2024, après sept années à sillonner l’Hexagone et à polir leurs sarcasmes, Ultra Vomit sort “Le Pouvoir de la Puissance” et confirme son aptitude à se renouveler sans jamais sombrer dans le simple recyclage.
En parallèle, les membres participent à divers side-projects et collaborations, à l’image du titre “Mouss 2 Mass” avec Mouss de Mass Hysteria, ou du coup de main donné sur scène à tel ou tel groupe en mal d’ambiance. Ce refus de la routine, couplé à une gestion rare de l’immaturité régressive, permet à Ultra Vomit de rester au centre du jeu tout en échappant à la caricature.
Style musical et influences sur la scène française du métal
Ultra Vomit n’est pas une simple anomalie dans le paysage de la musique extrême française : c’est un agent pathogène, mutant à chaque album et capable d’ingérer tous les styles pour les recracher en absurdité contrôlée. Initialement marqués par le grindcore, le punk, et la lourdeur héritée des aînés anglo-saxons, les Nantais font des mutations stylistiques un principe fondateur.
Leur palette musicale emprunte autant à Iron Maiden, Pantera ou Rammstein qu’aux fantasmes mélodiques japonais ou à la mièvrerie d’une ritournelle de variété. Sur un même morceau, Ultra Vomit disloque les genres et joue avec le feu, caricaturant un classique du heavy, démolissant un monument du thrash, puis glissant un clin d’œil à la chanson française façon Renaud ou Fatals Picards. Du point de vue sonore, chaque imitation – que ce soit de la scène black scandinave façon “Toxoplasma Gondii” ou des gros sabots du punk old school – bénéficie de la production béton de Fred Duquesne (forgeron sonore du metal tricolore).
Ultra Vomit s’inspire d’une culture pop hétéroclite : on y croise des références aux dessins animés, aux blockbusters des 90’s, à la culture Youtube ou à la publicité d’autoroute. Aucun dogme n’est à l’abri, et derrière la farce, le travail d’arrangement musical tutoie parfois la schizophrénie. La particularité : chaque pastiche conserve une vraie virtuosité technique, rendant l’ensemble crédible autant pour le fan extrême que pour le néophyte en goguette.
Sur la scène française, Ultra Vomit s’est imposé en fer de lance du métal parodique, forçant le respect de formations plus sérieuses (Gojira, Tagada Jones, Mass Hysteria) et suscitant un mimétisme décomplexé chez une nouvelle génération de groupes mêlant metal et autodérision. Les critiques musicaux (voir notamment la chronique détaillée sur RockSound) leur reconnaissent une capacité à revisiter tous les codes sans sombrer dans la blague de fin de banquet.
Anecdotes et moments marquants de la carrière d’Ultra Vomit
Impossible d’aborder Ultra Vomit sans narrer quelques délits marquants. L’histoire du groupe s’écrit autant sur disque qu’en coulisses, entre fous rires, aigreurs de tournée et moments improvisés qui font la légende orale de la fanbase. La scène du Hellfest 2017, où Ultra Vomit graffiti “Mountains of Maths” à coups de peluches et de canards géants, reste dans les mémoires comme un sommet de grand n’importe quoi scénique, doublé d’une performance musicale irréprochable.
Les collaborations avec d’autres acteurs phares de la scène française ont toujours été un laboratoire du loufoque. On se souviendra du featuring buriné avec Mouss de Mass Hysteria, résultat d’idées égrainées nuitamment sur l’autoroute durant la tournée du Gros 4. Autre fait d’armes : les duos improvisés avec Crisix sur “Patatas Bravas”, transformant un délire de répétition en hymne bilinguistique de festival.

Ultra Vomit
Ultra Vomit cultive son art du dérapage contrôlé : lors d’une prestation en Bretagne, le groupe débarque costumé en version “chicken run”, envahissant la scène accompagné d’un fan déguisé en boîte de Ricard. Ce genre de happening contribue à solidifier la légende d’une troupe qui ose tout… ou presque.
Même hors scène, le groupe ne résiste pas à la tentation du gag. Durant la promo de “Doigts de Métal”, une fausse dispute avec Orelsan sur les réseaux sociaux fit le tour des forums, piégeant médias et fans dans un tourbillon de captures d’écran plus bidons que nature. Tout ça, évidemment, pour un clip réalisé par Julien Josselin, ami et prestidigitateur du détournement visuel.
Il n’est pas rare non plus de les voir détourner la conférence de presse d’un festival – comme aux Eurockéennes de Belfort –, exiger des chips au vinaigre et installer un canard gonflable dans la piscine. Même l’enregistrement de leur dernier album “Le Pouvoir de la Puissance” fut ponctué de séances nocturnes à refaire, pour la énième fois, le solo le plus absurde de l’histoire de la musique métal, au prétexte « qu’il manquait d’épaisseur dans le ridicule ».
Récompenses et reconnaissance dans la scène française du métal
La carrière d’Ultra Vomit, à défaut d’être bardée de Victoires de la Musique (les jurés ayant probablement un humour que l’on qualifiera pudiquement de “selectif”), n’en est pas moins jalonnée de distinctions, de trophées et d’hommages. Le disque d’or obtenu pour “Panzer Surprise!” en 2018 confirme le passage de groupe de niche à acteur majeur de la scène métallique tricolore.
Ultra Vomit enchaîne les distinctions lors de remises de prix spécialisés : le groupe décroche plusieurs Metal Awards français, régulièrement distingué pour ses clips délirants et son apport à l’humour métal. La rédaction de RockSound leur a consacré un dossier dans « Heavy Metal – Flyers on the Wall » (voir le livre sur RockSound), saluant leur capacité à fédérer un public intergénérationnel.

Ultra Vomit
On notera la reconnaissance acquise lors de leur passage à l’Olympia, archétype de la consécration dans l’Hexagone, où l’affiche fut sold-out plus vite qu’en soirée portes closes chez Metallica. Les invitations répétées au Hellfest, au Motocultor ou à d’autres festivals majeurs renforcent ce statut d’habitué, facétieux ambassadeur d’un métal qui ne se prend jamais trop au sérieux tout en étant pris très au sérieux par la scène elle-même.
En 2024, Ultra Vomit reçoit un hommage inattendu mais éloquent : plusieurs groupes européens (allemands et espagnols, notamment) se lancent dans le “métal parodique”, citant ouvertement les Nantais comme pionniers du genre sur le Vieux Continent. Une forme de reconnaissance qui, si elle n’équivaut pas à un buste au Panthéon, impose Ultra Vomit dans les annales de la musique extrême à la française.
Albums clés et discographie complète d’Ultra Vomit
Si Ultra Vomit se distingue par ses concerts et ses gags permanents, la discographie du groupe offre une traversée d’un quart de siècle de mutation métal et d’autodérision calibrée. De “M. Patate” à “Le Pouvoir de la Puissance”, chaque album est un mille-feuille de pastiches et d’hymnes absurdes, célébré autant par les initiés que par les curieux de passage.
Album | Année | Label | Certification | Fait notable |
---|---|---|---|---|
Kebabized at Birth | 2001 | Autoproduction | — | Demo culte dans l’underground nantais, le brouillon de tout ce qui suivra |
M. Patate | 2004 | Autoproduction | — | Premier album studio, exposition au grindcore, humour direct et référentiel |
Objectif: Thunes | 2008 | Replica Records | — | Véritable passage au statut national, morceaux devenus cultes en concerts |
Panzer Surprise! | 2017 | Verycords | Or | Album charnière, disque d’or, explosion médiatique, singles marquants |
Le Pouvoir de la Puissance | 2024 | Verycords | — | Featurings, hommages multiples, album du renouvellement et du clin d’œil 2020s |
“Panzer Surprise!” a joué le rôle de déclencheur avec des titres comme “Kammthaar”, “Evier Metal” ou “Calojira”, ballastant la bande FM et multipliant les affiches sold-out. L’album suivant, “Le Pouvoir de la Puissance”, continue de tracer une ligne éditoriale délirante tout en convoquant des invités prestigieux, de Mass Hysteria à Crisix, élargissant le spectre du groupe métal à une génération entière de défricheurs du lol musical.
On retiendra aussi le virage de la production sur les albums récents, avec l’arrivée de Fred Duquesne derrière la console : le son n’a jamais été aussi massif, l’humour jamais aussi affûté, et la parodie jamais autant… sérieuse. Chacun de ces disques témoigne de la capacité d’Ultra Vomit à rester maître du tempo et du contre-pied, en studio comme sur scène.
Ultra Vomit dans la culture populaire, entre concerts et références inattendues
Difficile d’échapper à l’influence d’Ultra Vomit au détour d’un festival, d’une publicité détournée sur le web ou même d’un dialogue échangé au détour d’une web-série. Les chansons du groupe – “Je Collectionne des Canards (Vivants)”, “Evier Metal”, “Calojira”, “Doigts de Métal” – sont reprises dans des sketchs, citées dans des spots publicitaires, ou balancées sur les playlists les plus improbables (saviez-vous que “Mountains of Maths” est l’hymne officieux de certains cours de mathématiques en ligne ?).
Le passage au Hellfest, retransmis sur des chaines nationales, a donné à Ultra Vomit une visibilité rarissime pour un groupe métal français, validant leur impact bien au-delà des frontières de la Loire-Atlantique. Même dans l’édition 2024 du festival des Eurockéennes, les caméos improbables du groupe suscitent toujours éclats de rire — et beaucoup de selfies de festivalier.e.s, qui ne manquent jamais de déclamer “PO, PO, PO, POCHETTE” à la moindre occasion.
Ultra Vomit figure également dans plusieurs jeux vidéo à la française, disséminant des samples ou des clins d’œil dans les menus – artefacts culturels autant qu’œufs de Pâques musicaux. La sortie de “Le Pouvoir de la Puissance” a enfin généré des cascades de memes, la fanbase redoublant de créativité sur les réseaux sociaux.
Que ce soit lors de la parodie d’un tube international façon “Mortal Konkass”, dans l’apparition surprise de membres du groupe dans une web-série YouTube, ou à travers la simple présence de leur merchandising dans les festivals grand public, Ultra Vomit s’est imposé comme un acteur central de la culture populaire métal. La force du détournement n’a jamais semblé aussi actuelle qu’en 2025, époque où l’ironie et le second degré reprennent leur place au sein de la culture de masse.
Résumé de la place d’Ultra Vomit dans l’histoire du métal français
Ultra Vomit a traversé les étiquettes, brisé les codes et défoncé les serrures de la bienséance musicale, imposant cette idée neuve : la parodie n’est pas un contrordre au sérieux, mais son jumeau indispensable. De la cave nantaise aux scènes du Hellfest, des blagues de foire aux disques d’or, le groupe a réinjecté du sang neuf dans la scène française, tout en fédérant une communauté qui n’a que faire des chapelles stylistiques.
Portés par une fanbase fidèle et éclectique, les membres d’Ultra Vomit continuent de repenser le rapport entre musique métal, autodérision et énergie scénique. Aujourd’hui, leur influence rayonne au-delà de la simple scène métal, incarnant une certaine idée de la résistance culturelle dans le paysage musical hexagonal. Pour ceux que la curiosité démange, il n’est jamais trop tard pour consulter le Site officiel du groupe et suivre leur actualité.
FAQ – Ce que vous vous demandez sur Ultra Vomit
- Comment Ultra Vomit a-t-il débuté dans la musique métal française ?
Ultra Vomit est né à Nantes, en 1999, dans un contexte où la scène métal française cherchait à s’émanciper. Le groupe démarre sur la base de la parodie et du pastiche, proposant dès ses débuts des concerts imprégnés d’humour et d’influences grindcore. - Avec quels groupes du métal français Ultra Vomit a-t-il collaboré ?
Ultra Vomit a notamment partagé l’affiche et des collaborations avec Mass Hysteria (Mouss de Mass), Tagada Jones et Crisix, faisant évoluer sa musique au contact de ces figures majeures de la scène française et européenne. - En quoi l’album “Le Pouvoir de la Puissance” est-il différent des précédents ?
Sorti en 2024, “Le Pouvoir de la Puissance” accentue les featurings et offre une production plus moderne, tout en renouvelant la formule parodique des Nantais via des références pop culture et des hommages au metal contemporain. - Ultra Vomit se limite-t-il à la scène française ou a-t-il une audience internationale ?
Bien que formé en France, Ultra Vomit a conquis des publics lors de festivals européens majeurs, étendant sa notoriété auprès de fans du métal parodique et de curieux à travers l’Europe. - Quel est le rôle de l’humour dans la musique d’Ultra Vomit ?
L’humour est une signature : chaque chanson, chaque album mêlent références potaches, parodies assumées et détournements. C’est le levier qui permet d’atteindre tous les publics, sans sacrifier l’exigence musicale. - Quels sont les membres actuels du groupe Ultra Vomit ?
En 2025, le line-up compte Fetus (chant, guitare), Manard (batterie), Flockos (guitare) et Davy Portela (basse), chacun apportant son grain de sel à ce melting-pot sonore et parodique. - Comment Ultra Vomit prépare-t-il ses concerts et tournées ?
Les tournées sont soigneusement préparées : chaque show est pensé comme une performance scénique où la setlist alterne tubes parodiques et surprises. Des apparitions costumées et des gags ponctuent régulièrement les prestations. - Quels festivals ou événements ont marqué la carrière d’Ultra Vomit ?
Au fil de sa carrière, Ultra Vomit s’est notamment produit au Hellfest, Motocultor, Eurockéennes de Belfort, Rock en Seine et d’innombrables salles, installant sa notoriété auprès du grand public. - Ultra Vomit a-t-il inspiré d’autres groupes sur la scène métal ou rock ?
Oui, de nombreux groupes européens pratiquant le métal parodique ou l’humour métal revendiquent Ultra Vomit parmi leurs références, contribuant à diffuser ce style sur le continent. - Où retrouver chroniques et actualités récentes sur Ultra Vomit ?
Pour suivre les dernières infos, interviews ou chroniques concernant Ultra Vomit, consultez cet article détaillé ou la rubrique actualités sur le site RockSound.