System of a Down : biographie, discographie

System of a Down : les architectes du chaos contrôlé

par | 22 Fév 2025 | GROUPE

⏱ Temps de lecture : 13 min

Groupe équivoque s’il en est, System of a Down défie les règlements du rock comme un funambule sous Xanax. Sortis tout droit de la diaspora arménienne de Los Angeles, Tankian, Malakian, Odadjian et Dolmayan ont balancé le metal alternatif dans une centrifugeuse d’influences où l’insouciance n’a clairement pas sa place. Dès les premiers riffs contaminés de leur album éponyme en 1998, jusqu’aux hymnes rageurs de Toxicity ou la scission délibérément schizophrène du diptyque Mezmerize / Hypnotize, SOAD n’a jamais fait dans la demi-mesure ni la ballade FM.

 

System of a Down : biographie, discographie

System of a Down : biographie, discographie

Leur secret ? Un cocktail de colère froide, d’ironie historique, de breaks imprévisibles et surtout cette façon de s’emparer, via des textes vicieux, de toutes les guerres – géopolitiques comme intérieures. System of a Down ne s’est jamais contenté d’aligner des tubes pour vendre des T-Shirts ou des accessoires : chez eux, la merch, ce serait plutôt un bréviaire de résistance. Si le merchandising du groupe fait le bonheur des fans – entre vinyles collector, posters iconiques, et éditions limitées, sans oublier la quête du System of a Down Merchandise idéal pour mettre le feu dans les salles de concours cosplay metal –, l’essentiel bruisse à chaque écoute.

Même les écouteurs les moins chers survolent les harmonies complexes signées de la bande à Serj, rivalisant dans l’acharnement avec les plus grands groupes similaires du siècle. En 2025, leur tournée fait office de messe pour armée de fidèles en quête de billets de concert, preuves que l’héritage de SOAD se conjugue toujours au présent. Entre presse admirative et franges radicales du fandom, la discographie du quatuor s’écoute aujourd’hui comme un précipité de résistance musicale.

 

 

Fiche d’identité rapide de System of a Down

  • Origine : Los Angeles, Californie, États-Unis (communauté arménienne)
  • Années d’activité : 1994 – 2006, 2010 – aujourd’hui
  • Genre(s) : Metal alternatif, nu metal, rock expérimental
  • Membres fondateurs : Serj Tankian, Daron Malakian, Shavo Odadjian, John Dolmayan
  • Chansons les plus connues : Chop Suey!, Toxicity, B.Y.O.B., Aerials, Lonely Day
  • Labels : American Recordings, Columbia, Sony

 

System of a Down : biographie, discographie

System of a Down : biographie, discographie

Origines et formation de System of a Down : l’infusion arménienne dans le melting-pot californien

Los Angeles, dans les années 90, ce sont les territoires partagés entre les rescapés du Sunset Strip et la scène alternative à la recherche d’une âme neuve. C’est là, dans les rues où le smog se mélange aux souvenirs de Slayer et aux fulgurances des Red Hot Chili Peppers, que naît System of a Down. Daron Malakian, Serj Tankian et Shavo Odadjian se connaissent de l’école arménienne Alex Pilibos, creuset improbable d’où s’échappera bientôt un cocktail crucial d’identité, d’exil et d’électricité.

Le groupe Soil, embryon initial, servait de laboratoire. Quand Shavo, censé limiter son ardeur au simple management, finit par bondir à la basse, une nouvelle constellation s’esquisse. Peu après, le départ du batteur-décor s’avérera libérateur : il ne manque plus qu’un rythme pour sceller la complicité, ancrée dans les racines arméniennes, mais branchée plein courant sur la scène californienne. L’arrivée de John Dolmayan parachève le casting, le signal peut être envoyé.

Dès le départ, aucune concession au classic-rock ou à la pop fatiguée. Le quatuor choisit le chaos comme ligne esthétique, alternant introspections lyriques, embardées metal, et l’irruption – impensable à l’époque – d’influences méditerranéennes. Les premières démos circulent comme des manifestes sulfureux dans les bars de L.A. L’épopée commence dans l’anonymat peuplé de sets incendiaires. Très vite, Rick Rubin, producteur qu’on ne présente plus aux lecteurs de Rolling Stone Magazine, les repère. Rubin, visionnaire ou simple opportuniste, flaire le potentiel brut du quatuor : il leur offre la possibilité d’enregistrer leur premier album et d’enflammer, à leur manière, la scène metal moribonde de l’époque.

L’entrée fracassante de System of a Down résulte, en partie, d’une scène californienne en quête de renouveau. Entre influences punk, héritage arménien et rejet de tout classicisme, le groupe pose la première pierre d’une révolution sonore qui marquera durablement une génération entière d’aspirants rebelles.

 

Chronologie et carrière : l’ascension, la rupture, la réincarnation

1998, le coup de semonce s’appelle System of a Down, album inaugural produit par Rubin. Objectif : dévorer les codes du metal tout en injectant des motifs orientaux, des accélérations soudaines et des textes imprégnés d’un sens de l’absurde désabusé. La scène remarque vite cette anomalie magnifique dont le dynamitage créatif tranche avec la plupart des groupes similaires de l’époque. Le public s’élargit progressivement. Dès la tournée promotionnelle avec Slayer ou Sepultura, la présence scénique du groupe s’émancipe des catégories : impossible, après une prestation de SOAD, de retomber dans la routine.

Le véritable séisme, ce sera bien sûr Toxicity en 2001. Non content de se vendre par millions (six, à ce qu’il paraît, mais qui se soucie encore des chiffres réels en 2025 ?), ce disque devient la cartographie d’un état mental collectif, où chaque morceau est à la fois une claque et une énigme. Chop Suey! fait voler en éclats MTV, Aerials hantera les playlists de quasi tous ceux ayant encore deux écoutilles valides. Pour beaucoup, ce succès reste le point de bascule – SOAD n’est plus un phénomène underground mais un étendard de la génération post-nu metal.

 

System of a Down : biographie, discographie

System of a Down : biographie, discographie

 

Suit l’affaire Toxicity 2 : diffusion sauvage d’inédits sur le net, jeux de pistes entre pirates et fans, puis sortie officielle – très ironique – de Steal This Album! en 2002. Voir d’autres groupes iconoclastes ici. System of a Down brouille volontairement les pistes : refus de promouvoir, absence de tournée, engagement politique encore plus marqué (clip dirigé par Michael Moore en pleine guerre en Irak). Les membres multiplient les projets parallèles, à commencer par Serj Tankian avec Axis of Justice, ONG très (a)politique cofondée avec Tom Morello.

Nouveau retour en studio en 2004 : génie ou sursaut industriel ? SOAD livre Mezmerize et Hypnotize dans la foulée, délaissant parfois la rage frontale pour des structures plus labyrinthiques. Ces deux volets marquent leur époque : accueil contrasté, débats dans les forums (et entre frères ennemis du metal), mais System of a Down gagne un public encore plus varié, quitte à semer au passage une nuée de cadeaux fans sous forme de rééditions et éditions limitées qui se revendent à prix d’or.

Après 2006, silence. Place au hiatus, aux projets solos (Serj, Daron avec Scars on Broadway), puis à une reformation occasionnelle. De 2011 à 2024, SOAD choisit la rareté : concerts comme des événements (12 en six ans !), jusqu’à cette année 2025, où la machinerie se relance avec une tournée massive en Amérique du Nord et du Sud. Preuve qu’une légende ne meurt pas, elle hiberne, peaufine son retour entre deux sets saturés. Le merchandising suit : T-Shirts, vinyles rares, billets de concert pris d’assaut, jusqu’aux accessoires pour fans exigeants.

 

Style musical et influences : la formule alchimique System of a Down

Parler de System of a Down sans évoquer leur style galaxie ou, disons, leur manière de pulvériser les frontières musicales, c’est perdre l’essence même du sujet. Car SOAD, en bon héritier du chaos créatif, n’a jamais accepté d’entrer dans une case : ni vraiment metal, ni tout à fait expérimental, mais inlassablement prêt à fracasser les attentes. Plutôt que de plonger dans l’auto-caricature, le quatuor s’amuse à faire coexister des riffs proches du thrash, des breaks punk, des mélodies orientales et des refrains qui feraient rougir un chef de chœur byzantin.

Certains hurlent au génie, d’autres grincent des dents – c’est le prix d’un terrain miné de ruptures rythmiques, de hurlements anguleux, de lignes de basse cinglantes et de chants partagés où Serj Tankian et Daron Malakian mènent une étrange guérilla polyphonique.

Les influences ? Elles sont multiples, mais toujours digérées avec une ferveur quasi clandestine. Armen Melikian, premiers échos punk, grand-messe hard rock à la Queen (voir ici l’influence de Queen), et bien sûr une fascination tenace pour le metal old school, quelque part entre Slayer et Black Sabbath. Du punk hardcore à la Fugazi, jusque dans le swing des standards arméniens, tout est matière à subversion.

 

System of a Down : biographie, discographie

System of a Down : biographie, discographie

Si le terme « nu metal » a longtemps collé à leur peau – parfois à tort – force est de constater que leur impact sur la scène va bien au-delà : ils ont ouvert la voie à des formations aussi disparates que Deftones, Korn (compagnons de scène récurrents), ou même des outsiders comme Waxx. Certains les voient comme le pont entre le chaos et l’ordre, les héritiers d’un art du contre-pied dont personne ne voulait mais dont tout le monde avait besoin.

Aujourd’hui, la discographie de SOAD s’écoute comme une leçon d’hybridation. Même leurs vinyles d’époque se revendent comme des trésors, tandis que les écouteurs de collectionneurs vibrent encore des crescendos sournois de Hypnotize. Pas étonnant de retrouver leur nom dans les classements des albums qui ont redéfini la musique : ils incarnent tout ce que la scène rock adore détester et vénérer à la fois.

 

Anecdotes, moments marquants et collaborations iconoclastes

À l’instar des Rolling Stones ou des Beatles version arménienne, System of a Down cultive l’art des anecdotes explosives. Il y a d’abord ce refus de toute normalisation : quand des inédits circulent sauvagement sous le nom de Toxicity 2 avant même l’avènement du leak mp3 institutionnalisé, le groupe joue la carte du chaos organisé. Plutôt que de crier au scandale, ils retourneront l’affaire en sortant Steal This Album!, clin d’œil ironique à la piraterie contemporaine. Le message : la musique est libre, pas le marché.

Le clip de Boom! mérite, lui, une mention spéciale. Réalisé par Michael Moore, maître ès pamphlet contestataire, il vise frontalement la guerre en Irak. Peu de groupes osent à ce point associer engagement politique, visuel chiffré, et provocation médiatique. De là à voir SOAD comme des prêcheurs ? L’ironie mordante de leurs textes renvoie plutôt à des satiristes investis, dont la mission serait de dénoncer sans jamais prêcher.

Les tensions internes ne sont pas absentes : années sabbatiques, divergences sur la direction artistique, projets solo qui se multiplient. Tankian, par exemple, fonde Axis of Justice avec Tom Morello de Rage Against the Machine : attelage improbable devenu ONG influente, qui propage l’activisme dans le rock contemporain. Daron Malakian, pour sa part, façonne un satellite personnel via Scars on Broadway, tandis que Shavo Odadjian s’illustre dans le management et l’art visuel.

Parmi les collaborations marquantes, citons Arto Tuncboyaciyan, musicien qui parachève de son oudiste déjanté l’outro de Toxicity. Ce goût de l’alliage improbable irrigue toute la carrière du groupe, qui n’a jamais hésité à inviter sur scène ou en studio des figures totalement extérieures au Mainstream metal. Quelques concerts mythiques – comme ceux du Reading Festival ou de la tournée commune avec Korn, A7X, Deftones – resteront dans l’imaginaire collectif. Même leur merchandising devient objet d’étude : T-shirts, posters, accessoires Design, le tout dissipant l’habituelle frontière entre industrie et artisanat.

Au rayon moments marquants, impossible d’ignorer la rareté légendaire de leurs concerts post-2010 : la Route du Rock n’a jamais oublié le passage un brin opaque de la bande à Tankian. Surtout, leur retour annoncé en 2025 pour 13 dates en Amériques s’apparente à une promesse de chaos scénique – et un pied de nez à l’industrie, lassée des éternels come-back sans goût. Photographies rock mémorables à découvrir ici

 

Récompenses, distinctions et reconnaissance critique

Étrangement, dans l’univers de la critique rock, accumuler les prix n’a jamais été un but en soi pour System of a Down. Néanmoins, est-il possible de traverser plus de deux décennies en restant à ce point au centre du jeu sans ramener quelques trophées pour la forme ? Il serait difficile – voire ridicule – d’énumérer chaque récompense obtenue depuis 1998. Il faut plutôt pointer la reconnaissance de facto : SOAD envahit les classements, truste les nominations chez les grammys, décroche trophées et certifications pour Toxicity ou Hypnotize, et surtout s’offre le luxe d’être repris par toute une vague de groupes de la nouvelle génération.

Grammy Award pour B.Y.O.B. en 2006, innombrables nominations dans les cérémonies mainstream comme les MTV Europe Music Awards, certifications platine multiples (en particulier aux États-Unis, Canada, Australie…), System of a Down s’arrange pour s’immiscer aussi bien dans le palmarès des fans que dans les palmarès officiels. Toxicity, par exemple, figure fréquemment dans les classements de disques de l’année (et même des années suivantes tant ses morceaux s’éternisent dans l’inconscient collectif).

L’hommage suprême, pourtant, ne se mesure pas à la quantité de récompenses affichées mais à l’influence persistante : difficile aujourd’hui de trouver une compilation metal ou alternatif où SOAD ne squatte pas une place d’honneur, ou qui ne propose pas son lot de reprises par des groupes émergents. En 2025, System of a Down continue d’alimenter les classements, d’être cité dans les médias spécialisés – quand ce n’est pas par des artistes aussi massifs que ceux évoqués dans ce dossier sur U2 ou même Queen.

Même rare sur scène, System of a Down parvient à tutoyer les mastodontes du Hall of Fame, sans pour autant courir frénétiquement après les distinctions. Là où beaucoup épuisent la gloire à force de lustrer des statuettes, le quatuor préfère laisser son héritage parler à sa place, multipliant éditions limitées et cadeaux pour fans en attendant, peut-être, l’éventuelle reconnaissance absolue des institutions.

 

Albums clés, discographie complète et réception critique de System of a Down

Album Année Label Certification Fait notable
System of a Down 1998 American Recordings/Columbia Or (US) Premier disque sous Rick Rubin, son hybride, impose le groupe dans le nu metal
Toxicity 2001 American Recordings/Columbia Multi-Platine Succès mondial, six millions de ventes, hymnes rageurs dont Chop Suey!
Steal This Album! 2002 American Recordings/Columbia Or (US, CAN) Titres inédits issus des sessions Toxicity, clin d’œil à la piraterie musicale
Mezmerize 2005 American Recordings/Columbia Platine (US) Partie 1 du diptyque, son plus expérimental, single B.Y.O.B. salué par la critique
Hypnotize 2005 American Recordings/Columbia Platine (US, AUS) Suite de Mezmerize, orientation musicale singulière, derniers albums studio à date

 

L’éponyme de 1998 pose les bases en malaxant un metal rageur et des motifs orientaux inattendus. Toxicity, disque phare de 2001, concrétise l’irruption de SOAD dans la cour des géants, les tubes Chop Suey! et Aerials ancrant la bande dans la rotation heavy mondiale. Les critiques y voient un dynamitage des codes, pas seulement un recyclage du nu metal.

Steal This Album! (2002) contient des bootlegs retravaillés, preuve de la vitalité créative du collectif à l’époque. En 2005, le diptyque Mezmerize / Hypnotize illustre le virage expérimental du groupe, où la tension initiale s’effrite parfois mais où la virtuosité instrumentale explose littéralement.

La réception critique reste globalement positive, même si certains puristes, obnubilés par la tradition, regrettent la montée des éléments pop et la complexification des structures. Difficile, malgré tout, de faire fi de l’impact de ces disques : ils servent de point de référence à une nouvelle génération de groupes, qui scrutent encore l’art de mixer énergie brute et sens du détail. Les éditions limitées, pressages spéciaux de vinyles, ou posters collectors couplés à des systèmes ingénieux de merchandising, confirment l’attrait de la discographie complète auprès des collectionneurs. Les Beatles et l’influence sur les groupes modernes

 

System of a Down dans la culture populaire : entre détournements, caméos et légende vivante

Impossible de dissocier le destin de System of a Down du grand barnum de la culture populaire. Dès le début des années 2000, leurs morceaux s’incrustent dans tous les espaces médiatiques dignes de ce nom. Films, jeux vidéo, séries, même publicités louchant du côté de la subversion calculée, SOAD devient une banque sonore idéale pour toute production cherchant à injecter une dose de chaos insoupçonné.

Aerials et Chop Suey! hantent les bandes-son de blockbusters ou de productions indépendantes – le plus souvent lors de scènes de rupture, de basculement, de chaos. Le titre B.Y.O.B., utilisé à la volée dans des campagnes anti-guerre ou des parodies internet, devient un meme avant l’heure, chacun s’appropriant la rage hystérique comme hymne temporaire. Les fans collectionnent affiches, posters iconiques, goodies en édition limitée, accessoires de concerts et tout un arsenal de System of a Down Merchandise 

 

La déferlante continue sur le terrain du jeu vidéo, avec la présence de morceaux dans des jeux de course ou de combat, forçant parfois les jeunes gamers à scander les refrains plus vite qu’ils ne tapotent sur le joystick. Si la légende est entretenue par des générations de fans déguisés lors de conventions, leur influence transparaît dans la multiplication de parodies, détournements, covers Youtube (tous genres confondus) et cameos dans des documentaires.

On notera enfin que l’art du marketing, chez SOAD, oscille entre auto-parodie (affiches déformées, kits d’écouteurs collectors, éditions limitées de mini-instruments) et hommage assumé, surfant sur la faim insatiable de cadeaux fans plus ou moins officiels. En 2025, impossible de ne pas croiser un T-shirt ou un sticker du groupe dans les arènes virtuelles ou réelles du rock. Et inutile de s’étonner si, à l’Hôtel Eden Rock à Saint-Barth, le DJ de service glisse encore un vieux single de SOAD à l’heure du sunset. 

 

 

 

FAQ – Ce que vous vous demandez sur System of a Down

Quels sont les principaux thèmes abordés dans les chansons de System of a Down ?

Les textes de System of a Down traitent de sujets variés : politique internationale, guerre, génocide arménien, critique sociale, droits de l’homme et absurdité du quotidien, le tout souvent servi avec une forte dose d’ironie et de métaphores déroutantes.

Pourquoi le groupe est-il lié à la culture arménienne ?

Les membres de SOAD sont issus de la diaspora arménienne de Los Angeles. Leur histoire familiale et leur engagement politique autour du génocide arménien imprègnent profondément leur musique et leurs textes.

Quel est l’album le plus populaire de System of a Down ?

Toxicity, sorti en 2001, reste l’album le plus vendu et le plus acclamé du groupe. Il contient des titres phares tels que Chop Suey!, Aerials et Prison Song, contribuant à asseoir la légitimité mondiale du groupe.

Avec quels artistes System of a Down a-t-il collaboré ?

Le groupe a collaboré avec des personnalités comme Arto Tuncboyaciyan, Michael Moore (pour un clip), Tom Morello (via ONG), partageant parfois la scène avec Korn, Deftones ou Avenged Sevenfold lors de tournées majeures.

Pourquoi le groupe a-t-il fait une pause après 2006 ?

Des divergences artistiques et le besoin de se consacrer à des projets solos ou à des engagements associatifs ont poussé SOAD à suspendre ses activités de 2006 à 2010, le groupe restant cependant proche de ses fans par divers projets.

Comment obtenir des produits System of a Down Merchandise authentiques ?

Les produits officiels (T-Shirts, vinyles, posters, accessoires, éditions limitées) sont disponibles sur le site officiel du groupe, sur des plateformes spécialisées ou lors des concerts. Attention aux contrefaçons sur les circuits parallèles.

Existe-t-il des différences marquantes entre Mezmerize et Hypnotize ?

Bien que complémentaires, Mezmerize et Hypnotize présentent des atmosphères distinctes : le premier plus direct et énergique, le second plus introspectif avec des nuances orientales plus marquées, chaque album révélant une facette musicale unique.

Quels sont les groupes similaires ou amis de SOAD ?

Des groupes comme Deftones, Korn, Rage Against the Machine, Avenged Sevenfold, voire Waxx partagent la même scène et certaines affinités musicales ou politiques, sans toutefois égaler le mélange d’influences de SOAD.

Comment se procurer des billets de concert pour System of a Down en 2025 ?

Les billets de concert sont disponibles sur la billetterie officielle du groupe, via des partenaires reconnus. La forte demande pour 2025 provoque des ruptures rapides, mieux vaut donc réserver tôt lors de la mise en vente.

Le groupe sortira-t-il prochainement un nouvel album studio ?

Rien d’officiellement annoncé en 2025 concernant un nouvel album studio. La priorité semble être accordée à la tournée et à la sortie d’éditions limitées et de produits collectors pour les fans du monde entier.

Site officiel