Stanley Kubrick – The Shining : le grimoire ultime de la terreur moderne

par | 5 Mai 2025 | A LA UNE, LIVRES

⏱ Temps de lecture : 15 min

Si tu tapes « Stanley Kubrick’s The Shining » sur Google, c’est pas pour savoir si Jack Nicholson aime les croissants ou si Shelley Duvall a trouvé la paix intérieure. Non. Tu veux du lourd, du sale, de l’obsession maladive. Tu veux comprendre comment un réalisateur mégalomane a transformé un roman de gare en opéra de l’angoisse. Et surtout, tu veux savoir si ce bouquin édité par TASCHEN à 125 balles vaut ton PEL. Spoiler : oui. Mais asseyons-nous confortablement dans un couloir rouge sang du Overlook Hotel pour détailler tout ça, plan par plan, comme Kubrick aimait tant le faire.

The Shining, ce livre monstre en deux volumes (1.396 pages, presque 4 kilos de claustrophobie imprimée) est une descente méthodique dans les entrailles d’un mythe. On y retrouve tout : les légendaires prises infinies, les crises de nerfs, les plans millimétrés, les storyboards de psychopathe, et même les photos de casting que personne n’était censé revoir. C’est pas un livre, c’est une capsule temporelle. Une dissection chirurgicale.

 

The Shining - Stanley Kubrick

The Shining – Stanley Kubrick

Pourquoi Stanley Kubrick’s The Shining est LE livre culte du cinéma d’horreur

Ce n’est pas juste un livre sur un film. C’est un autel, une messe noire en deux volumes reliés, où le cinéphile vient s’agenouiller devant l’un des saints patrons de la terreur visuelle. Chaque page te chuchote à l’oreille : « Redrum ». Chaque photo te fixe comme les jumelles flippantes du couloir 237. C’est bien simple : on n’a jamais vu un objet éditorial aussi fou que « Stanley Kubrick’s The Shining ». Et Dieu sait qu’on a déjà vu des fans dégénérés faire des trucs étranges.

The Shining : une édition démesurée à la hauteur du film

1.396 pages de perfection maniaque. Cette édition Taschen n’est pas là pour décorer une étagère IKEA : elle pèse plus qu’un Yorkshire adulte et exige qu’on la lise avec déférence. Divisée en deux volumes enfermés dans un slipcase aussi rigide que le tournage du film, elle offre une immersion totale, un genre de VR en papier. Tu veux savoir ce que c’est que vivre un tournage sous l’œil de Kubrick ? Lis ce bouquin. Tu sentiras la sueur, l’angoisse, le froid glacial d’Elstree Studios.

Et puis, il y a la qualité Taschen. Papier épais, maquette chiadée, mise en page d’une précision de chirurgien suisse. Rien n’est laissé au hasard, comme chez le maître. On ne feuillette pas ce livre, on le dissèque. Il faut presque une table d’autopsie pour l’ouvrir à plat. Et ça tombe bien, c’est exactement l’état dans lequel on finit après avoir absorbé la première centaine de pages.

 

Le contenu visuel : du sang neuf sur les murs

Ce n’est pas qu’un livre d’archives. C’est un musée portatif. Il y a là des centaines de photos inédites, issues des archives personnelles de Kubrick, du studio, et des fonds de tiroir où le temps avait relégué ces trésors. Des images volées de Nicholson entre deux crises de folie. Des clichés de Shelley Duvall en larmes, et pas que pour la caméra. Des plans de travail raturés. Des décors à l’échelle. Des tests de costumes. Des documents hallucinants.

C’est comme si tu regardais le film avec les yeux de Kubrick. Tu entres dans sa tête. Tu entends le grondement du Steadicam avant même qu’il ne fonce dans un couloir. Tu comprends que chaque détail, de la moquette psychédélique à l’angle de la hache dans la porte, a été pensé, repensé, éprouvé.

 

The Shining - Stanley Kubrick

The Shining – Stanley Kubrick

Des archives inédites pour les nerds du 7e art

Là où d’autres livres se contenteraient d’un making-of plan-plan, celui-ci va plus loin. Beaucoup plus loin. On y découvre les lettres échangées entre Kubrick et King, les tensions larvées, les réécritures permanentes, les effets spéciaux bricolés à l’ancienne. Chaque scène est décortiquée comme un cadavre exquis. Le sang qui coule de l’ascenseur ? Un montage de réservoirs planqués et de litres de liquide poisseux balancés avec une précision militaire. Le labyrinthe final ? Un jeu d’échelles, de maquettes, et de souffrances en manteau.

C’est une orgie de détails. Pour le fan hardcore, c’est du porno. Pour le cinéphile, une bible. Pour le curieux, un piège à obsession. Tu lis trois pages, tu te retrouves sur un forum obscur à débattre de la couleur des gants de Danny Torrance.

 

La parole aux fantômes : entretiens et témoignages

Mais le clou du cercueil, c’est la parole donnée à ceux qui ont vécu cette folie de l’intérieur. Des heures d’interviews inédites, recueillies par Lee Unkrich, ce fan hardcore devenu réalisateur chez Pixar (Toy Story 3, Coco). Il a traqué, interrogé, archivé les voix de l’équipe, des acteurs, des techniciens. On entend les échos de leurs souvenirs dans chaque page.

C’est intime, brut, souvent bouleversant. On comprend ce que c’est que de tourner avec un tyran visionnaire. Les nerfs à vif, les nuits sans sommeil, les crises de larmes, et au bout, un film qui traverse les décennies comme une entité surnaturelle.

En résumé : ce livre, c’est « The Shining » vu de l’intérieur. C’est Kubrick mis à nu, autopsié par ses fidèles. Et c’est à ce prix-là (et à ce poids-là) qu’on peut enfin comprendre comment on fait un chef-d’œuvre qui continue à hanter les rêves des cinéphiles, quarante ans après sa sortie.

 

Kubrick, King et la guerre des nerfs

On pourrait croire que mettre deux géants dans la même pièce donne forcément naissance à un chef-d’œuvre harmonieux. Mais non. Quand Stanley Kubrick a rencontré Stephen King, c’était plus un duel à la machette qu’un échange de politesses. Le premier voulait « le film le plus effrayant jamais fait ». Le second, un drame psychologique sur la déchéance d’un père. Résultat ? Un film culte que King a toujours plus ou moins détesté. Et ce livre Taschen est le journal de bord de cette guerre froide artistique.

 

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Quand Stanley rencontre Stephen : incompatibilité géniale

Imagine un mariage forcé entre un moine zen et un punk cocaïné. Kubrick, froid comme un scalpel, voulait de l’ambiguïté, du silence, du malaise. King voulait du pathos, des monstres, des larmes. Ils avaient tous les deux raison, et c’est justement ce clash qui a donné naissance à un objet filmique mutant. Le livre détaille comment Kubrick, à peine le roman terminé, a immédiatement réécrit le script, sans l’auteur.

On y lit les lettres échangées, parfois cordialement venimeuses, parfois carrément passives-agressives. King accusait Kubrick d’avoir vidé son roman de son âme. Kubrick répliquait que King ne comprenait rien au cinéma. Deux visions, deux egos. Et au milieu, un chef-d’œuvre né de ce désaccord fondamental.

 

The Shining - Stanley Kubrick

The Shining – Stanley Kubrick

The Shining , l’adaptation contre nature qui devient un chef-d’œuvre

Ce que révèle ce livre, c’est que l’adaptation n’a jamais été fidèle, mais c’est justement pour ça qu’elle est brillante. Kubrick ne voulait pas illustrer King. Il voulait le transcender. Il a déshabillé le roman, en a jeté les dialogues, les scènes chocs, pour garder la moelle : l’isolement, la folie, la lente descente en enfer. Il a transformé un conte gothique en étude clinique.

Et Taschen le montre, preuves à l’appui : annotations sur les scripts, notes griffonnées dans les marges, réécritures de dernières minutes. C’est un puzzle de décisions froides, calculées, où chaque coupe est un choix artistique. Ce n’est pas King qui s’exprime dans le film. C’est Kubrick qui parle avec sa voix de maître manipulateur.

 

L’obsession du cadre parfait : analyse d’un contrôle freak

Tu veux savoir ce que c’est que la folie de la perfection ? Le livre t’en donne un aperçu saisissant. Kubrick tournait des dizaines de prises pour chaque plan, cherchait le mouvement de caméra parfait au millimètre près, faisait modifier la disposition des meubles entre deux prises. L’Overlook Hotel n’est pas qu’un décor : c’est un personnage, une créature qui respire au rythme des névroses de son créateur.

Et chaque plan raconté dans le livre est une leçon de cinéma. Le placement des miroirs. Les perspectives impossibles. La moquette qui change de sens. Les silences. La musique qui t’enserre comme un étau. Tout est analysé dans le livre avec une précision chirurgicale, grâce aux archives de tournage et aux témoignages des techniciens traumatisés.

On ressort de cette section du livre lessivé mais fasciné, avec l’impression d’avoir fait un séjour complet au sein d’un génie tyrannique. Ce n’est pas une lecture, c’est une séance d’exorcisme intellectuel. Et le démon, c’est Stanley.

 

The Shining

The Shining

Anatomie d’un objet-livre culte : pourquoi ça vaut 125€

À ce stade de la lecture, tu te dis peut-être : « Ok, j’ai pigé, c’est un beau livre. Mais pourquoi je raquerais 125 euros pour un truc qui va me niquer les poignets et encombrer ma table basse ? » Bonne question. Et la réponse, elle tient en trois mots : qualité, passion, démesure. Le tout condensé dans une reliure qui ferait pleurer d’émotion un relieur du XVIIIe siècle.

Conception graphique : M/M (Paris) ou la maquette qui rend fou

Derrière la mise en page de cette bête se cache le duo infernal M/M (Paris), connus pour avoir maquetté Björk, Balenciaga et des magazines aussi conceptuels qu’un rêve sous LSD. Ici, ils livrent un design qui claque comme une gifle en steadycam. Chaque double-page est une œuvre.

Des pleines pages qui respirent, des colonnes stylisées, des lettrines gothiques, des ruptures visuelles à la serpe. On navigue dans le bouquin comme dans l’hôtel du film : on s’y perd, on hallucine, on revient en arrière.

Le papier ? Épais comme une thèse de philo en Sorbonne, doux comme un couloir moquetté du Colorado. Les photos explosent, les textes s’imposent. C’est une maquette pensée pour créer une atmosphère visuelle, pas juste aligner du contenu. Et ça marche. Tu lis avec les yeux autant qu’avec le cerveau. Chaque page est un plan.

 

The Shining

The Shining

Le duo Unkrich-Rinzler : deux nerds pour les gouverner tous

Lee Unkrich, c’est pas un stagiaire. C’est le gars qui a réalisé Toy Story 3 et Coco. Et c’est aussi, accessoirement, le plus grand fan mondial de « The Shining ». Il collectionne tout. Il connaît chaque réplique, chaque plan, chaque variation sonore. Il a mis des années à réunir les documents de ce livre. Il a interviewé l’équipe, fouillé les archives Warner, négocié avec la famille Kubrick. C’est pas une compile Wikipédia : c’est une quête d’archéologue cinéphile.

À ses côtés, J.W. Rinzler, auteur culte de The Making of Star Wars et autre joyaux éditoriaux. Le type savait raconter les coulisses mieux que personne, en équilibrant rigueur documentaire et narration fluide. Le combo des deux donne un texte aussi précis qu’un travelling de Kubrick : dense, documenté, mais jamais chiant. C’est de la grande littérature du making-of.

 

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Entre fétichisme et érudition : pour qui est The Shining ?

Alors oui, c’est un livre d’élite. Il ne parle pas au grand public. Il s’adresse à ceux qui savent que le plan où Danny pédale dans le couloir change d’éclairage à mi-chemin. À ceux qui ont fait pause sur la photo du bal de 1921. À ceux qui pensent que l’Overlook Hotel est une métaphore de l’enfer ou de l’Amérique ou des deux. Bref, les tarés. Les vrais.

Mais même si tu n’es pas un Kubrick-addict, tu y trouveras ton compte :

  • Si tu t’intéresses à l’histoire du cinéma,
  • Si tu veux comprendre ce qu’est un tournage mené par un dictateur visionnaire,
  • Si tu veux voir ce qu’est un vrai beau livre,
  • Si tu veux simplement mater les plus belles photos de plateau jamais imprimées,

Alors ce bouquin est pour toi. C’est une expérience sensorielle, intellectuelle, presque mystique. Tu ne le lis pas : tu le vis. Tu entres dans l’hôtel. Tu en ressors changé. Et peut-être un peu hanté.

Spoiler : oui, ça vaut les 125 euros. Et même un peu plus si tu comptes en heures de fascination pure.

 

« The Shining » et l’héritage Kubrick : mythe, obsession et transmission

On peut débattre pendant des heures sur ce qui fait un film culte. Le scénario ? Les performances ? L’esthétique ? La vérité, c’est que c’est tout ça à la fois — et quelque chose en plus. Un frisson, une rémanence, un truc qui reste après la dernière image. The Shining n’est pas juste un film : c’est un parasite mental. Il s’installe, il t’observe, il murmure. Et ce livre Taschen n’est pas seulement une archive : c’est un outil pour comprendre comment une œuvre devient immortelle.

De la pop culture aux manuels de cinéma : l’influence du film The Shining

Depuis 1980, The Shining est partout. Dans les séries, les clips, les pubs. Le tapis hexagonal de l’hôtel est devenu un motif fétiche, presque un logo. La hache dans la porte ? Un mème avant l’heure. Même les Simpson ont leur version. Et les cinéastes, eux, continuent d’y puiser. De David Lynch à Ari Aster, en passant par les frères Duffer (Stranger Things), tous reconnaissent la dette. Ce que ce livre The Shining montre, c’est comment un film peut transcender son époque pour devenir une matrice culturelle.

Dans ses pages, on découvre les correspondances entre Kubrick et des universitaires, les premières critiques, les notes de projection. On voit l’évolution du regard critique. Au départ, le film fut reçu froidement. Trop lent, trop abstrait. Et puis… le culte a pris. Le temps a fait son œuvre. Et aujourd’hui, il est étudié dans les écoles, disséqué dans les forums, encensé dans les podcasts. Le livre The Shining documente cette montée en puissance avec une précision d’horloger suisse.

 

The Shining

The Shining

Pourquoi « The Shining » fait encore peur à une génération TikTok

La vraie question, c’est : pourquoi ce film terrifie encore en 2025 ? Il n’y a presque pas de sang. Pas de jump scares. Rien que de la tension, de l’inquiétude rampante. Et ça marche toujours. Parce que The Shining touche à quelque chose de plus profond : la peur de la folie, de l’enfermement, de l’autre qui devient monstre. Des angoisses universelles, qui ne prennent pas une ride.

Les ados qui découvrent le film aujourd’hui ne le regardent pas comme une relique, mais comme une expérience immersive. Et le livre, avec son abondance de documents, leur parle aussi. Il montre le making-of comme un survival psychologique, un drame humain avant d’être un tournage. Kubrick devient un personnage de roman noir, et l’équipe du film, ses prisonniers volontaires. C’est ça qui fascine encore : le mélange entre la beauté formelle et l’horreur tangible.

 

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Le rôle de Taschen dans la sacralisation de l’objet filmique

Il faut dire aussi que Taschen ne publie pas des livres, mais des reliques. Et celui-ci est un autel en papier glacé. Ce n’est pas une monographie. C’est une sanctuarisation. Une tentative de figer la légende. En éditant ce monstre, la maison allemande offre au film ce que la cinéphilie attendait depuis quarante ans : un tombeau à la hauteur de son fantôme.

Taschen sait parler aux fétichistes. Ceux qui collectionnent les bobines, les affiches, les storyboards. Mais ils savent aussi parler aux jeunes générations : le design graphique, la mise en page, les photos pleine page, tout est pensé pour séduire aussi bien les vieux routiers que les néophytes branchés. C’est de l’art éditorial. Et c’est sans doute pour ça que ce livre a déjà trouvé sa place dans les bibliothèques les plus pointues.

The Shining, ce n’est pas un film qu’on regarde. C’est un mythe qu’on relit, un puzzle qu’on recommence sans fin. Et cette édition Taschen ? C’est le guide ultime pour se perdre dans le labyrinthe — avec ou sans hache.

 

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Liste : 10 choses que vous découvrirez uniquement dans cette édition Taschen de The Shining

Parce qu’un bon vieux listing vaut mille discours, voici dix pépites que tu ne trouveras que dans cette version démesurée de Stanley Kubrick’s The Shining par Taschen. Prépare-toi à baver.

  1. Des storyboards annotés par Kubrick lui-même : on y lit ses commentaires cinglants, ses doutes, ses ajustements maniaques. Chaque trait transpire l’exigence.
  2. Les échanges de courriers avec Stephen King : et c’est pas des cartes postales. Entre tension, désaccord et politesse forcée, c’est un duel épistolaire mythique.
  3. Des photos de plateau inédites : dont certaines montrent Nicholson en mode clown triste et Duvall en phase de breakdown. Brut, sincère, dérangeant.
  4. La maquette complète du labyrinthe : avec des vues d’en haut, des tests de lumière, des annotations. Du pur fétichisme d’architecte psychopathe.
  5. Les notes de casting originales : tu sauras qui a failli jouer Jack, et pourquoi c’est Nicholson qui a hérité de la hache. Spoiler : il faisait peur avant même de tourner.
  6. Un chapitre entier sur la Steadicam : comment elle a changé le langage du film d’horreur et transformé les couloirs de l’Overlook en couveuse de paranoïa.
  7. Les plans des décors intérieurs : détaillés comme ceux d’un musée. Chaque mur, chaque tapis, chaque fenêtre. Kubrick ne laissait rien au hasard, et ça se voit.
  8. Une section sur le feu mystérieux d’Elstree Studios : l’incendie qui a détruit des décors. Accident ou symbole du tournage infernal ? Le livre creuse la piste.
  9. Un making-of du making-of : avec Lee Unkrich en Indiana Jones des archives kubrickiennes, racontant sa quête comme un roman d’aventure.
  10. Une postface hommage de Steven Spielberg : où il parle de son admiration pour Kubrick et de ce que ce film a changé dans sa vie de cinéaste. C’est émouvant, sobre, et inattendu.

Conclusion ? Ce livre est une malle au trésor. Chaque page contient une découverte, un frisson, un détail que tu ne verras plus jamais de la même façon à la prochaine vision du film. Ce n’est pas une lecture. C’est une révélation rituel

 

The Shining

The Shining

 

Conclusion : ce que Kubrick aurait pensé de ce bouquin ?

Il aurait probablement grogné. Puis demandé pourquoi le rouge du lettrage n’est pas parfaitement Pantone 485 C. Ensuite, il aurait relu l’intégralité des 1396 pages en silence, un cigare froid entre les lèvres, les yeux plissés. Et enfin, peut-être — juste peut-être — aurait-il esquissé un micro-sourire en coin. Parce que ce livre, c’est exactement le genre de chose qu’il aimait : total, radical, maniaque.

« Stanley Kubrick’s The Shining » par Taschen n’est pas un simple hommage. C’est un monument, érigé par des fans fous furieux, pour des fous furieux. C’est le genre d’objet qu’on consulte à la lueur d’une veilleuse, en entendant grincer le parquet derrière soi. Il ne cherche pas à rendre Kubrick aimable ou accessible. Il le montre dans toute sa brutalité géniale, son autisme artistique, sa froideur visionnaire.

Et c’est pour ça que ça fonctionne. Parce qu’on ne lit pas The Shining comme on lit un livre. On l’absorbe, on s’y abandonne. C’est un cauchemar éditorial somptueux, où chaque page pourrait faire l’objet d’un documentaire. Un objet fou pour un film fou. Un livre-labyrinthe.

Tu veux comprendre The Shining ? Ne regarde pas une vidéo YouTube. Oublie les podcasts approximatifs. Plonge dans ce livre. Et n’en ressors que quand le dernier flocon aura fondu dans la neige du Colorado fictif.

La hache est dans le couloir. Le livre est sur la table. Il ne manque que toi.

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FAQ : 10 réponses aux vraies questions que vous vous posez

1. Est-ce que ce livre s’adresse uniquement aux fans hardcore de Kubrick ?

Non, mais il faut avoir un minimum de curiosité pour l’univers du film. The Shining, ce n’est pas un bouquin « grand public » à feuilleter distraitement entre deux pubs. C’est une plongée en eaux profondes. Les cinéphiles y trouveront leur paradis, mais les amateurs de photographie, d’édition, ou même de psychologie y découvriront un matériau d’analyse dense. Loin d’un simple hommage, c’est un laboratoire à ciel ouvert sur le processus de création.

2. En quoi The Shining se distingue-t-il d’un simple making-of ?

Il ne raconte pas seulement « comment le film a été fait ». Il décortique l’intention, les choix, les tensions, les accidents de parcours et même les névroses sous-jacentes. Ce n’est pas une compilation d’anecdotes de tournage. C’est un autopsie en règle, menée par un médecin-légiste amoureux du cadavre. La différence, c’est la profondeur, l’exigence et la cohérence éditoriale.

3. Peut-on apprécier ce livre sans avoir vu le film ?

Oui… mais ce serait comme lire la partition de La Chevauchée des Walkyries sans jamais avoir écouté Wagner. L’expérience est complète si tu connais déjà le film. Tu reconnaîtras des scènes, des objets, des sons. Et soudain, tu les verras autrement. Ce livre est une extension mentale du film. Une sorte de director’s cut en version papier.

4. Est-ce un livre collector ou un vrai outil de travail pour chercheurs et étudiants ?

C’est les deux. L’objet est pensé comme un bijou, mais le contenu est d’une richesse rare. Les documents, les témoignages, les schémas, les annotations en font une source de première main. Ce livre peut nourrir des mémoires, des thèses, des essais. Il est aussi précieux qu’un fond d’archives, mais en version sexy.

5. À quel point le regard du livre The Shining est critique sur Kubrick ?

Le livre n’est pas hagiographique. Il montre le génie, mais aussi la cruauté. Il rend compte des conditions de tournage infernales, des abus émotionnels, des dérives d’un perfectionnisme maladif. Il n’édulcore rien. Ce n’est pas un autel pour le Dieu Stanley. C’est un miroir froid, parfois cassé, souvent fascinant.

6. Quelle est la valeur ajoutée du livre The Shining par rapport aux documentaires ?

Un documentaire est limité par le temps, par la narration linéaire. Ici, tu navigues librement. Tu plonges dans les documents. Tu fais pause. Tu zoomes mentalement. C’est une expérience immersive non linéaire, comme une balade dans les couloirs de l’Overlook. Et surtout, le niveau de détail est bien plus poussé. C’est un documentaire en papier, augmenté, démesuré.

7. Est-ce que ce livre révèle de nouvelles théories sur The Shining ?

Pas de théorie fumeuse à la Room 237, non. Mais il alimente les obsessions : sur les plans impossibles, les symboles, les choix de montage. Le livre ne tranche pas, il documente. Il offre des éléments bruts qui permettent à chacun de construire ou déconstruire ses hypothèses. Il nourrit la paranoïa analytique, sans jamais sombrer dans le complotisme interprétatif.

8. Ce livre,The Shining, parle-t-il aussi des autres œuvres de Kubrick ?

Très peu. Il est entièrement focalisé sur The Shining. Quelques références croisées à 2001 ou Barry Lyndon surgissent ici ou là, pour situer des choix techniques ou stylistiques, mais c’est marginal. Ce livre est un tunnel obsessionnel, pas un panorama. C’est aussi sa force.

9. Le livre contient-il des éléments sur les scènes coupées ou disparues ?

Oui, et c’est un des grands frissons de l’ouvrage. On y découvre des scènes alternatives, des prises abandonnées, des dialogues évacués. Des documents rares, dont certains ont survécu au feu d’Elstree Studios. Ce sont des fantômes du film. Des lambeaux. Et ils rendent l’ensemble encore plus spectral.

10. Le prix de The Shining est-il justifié ?

Oui. Même si ça fait une sacrée somme, chaque centime est imprimé dans la qualité du papier, la précision de la mise en page, la rareté des documents, et la profondeur du travail éditorial. Ce n’est pas un achat impulsif. C’est un investissement pour passionnés. Et très honnêtement, c’est moins cher qu’un billet d’avion pour Boulder, Colorado… sans la neige ni les hallucinations.

 

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