Gojira : un nom qui claque comme un riff sec à la croisée de la Gironde et d’un futur dystopique où les océans se vengent, où le metal ne rime plus seulement avec morgues et cuirs percés. 2025. Le soleil tape sur Los Angeles, les backstage sentent la bière rance et la victoire douce-amère, et voilà que ce gang français rafle le Grammy Award de la performance metal de l’année avec « Ah ! ça ira ». L’an passé, ils survolaient la Seine en compagnie de Marina Viotti lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, balayant du même coup les dernières réserves du grand public.
Mais derrière la scène fébrile, ce sont les racines landaises, le refus du superflu, la sœur photographe, l’oncle clippeur et des valeurs plus proches de Sea Shepherd que de la start-up nation qui dictent le tempo.
Gojira incarne aujourd’hui ce passage tant attendu du metal vers son adoubement culturel, questionnant ce qu’il reste de la contre-culture, de la marge et de la nuit. Engagé, artisanal, fraternel, loin des usines à tubes, Gojira déroule une trajectoire inédite sur la scène internationale, liant artisanat musical et urgence écologique. De l’ombre des salles de répèt’ landaises au firmament des festivals, l’impact de leur musique sur la scène métal en 2025 ne se résume plus à une simple montée des décibels : c’est le genre lui-même qui se redéfinit, attendant peut-être encore son prochain électron libre.

Gojira – From Mars to Sirius
Gojira et la scène métal en 2025 : si loin, si proches de leurs racines
En 2025, le mot « Gojira » jaillit sur la scène comme une sonnette d’alarme, un nom de code pour tout passionné de metal résolument contemporain. Point de départ : Ondres, bourgade landaise cernée entre pinède et rugby, où les frères Duplantier, Joseph et Mario – guitariste-chanteur et batteur en fusion – ont tout d’abord éprouvé, puis redéfini le sens même du metal à la française. Gojira, c’est d’abord une histoire de famille : de l’oncle vidéaste à la sœur photographe, chaque disque transpire l’odeur du foyer, des remous de l’Atlantique, presque autant que celle de la distorsion furibarde. Un artisanat musical mis en résistance face à l’industrie.
Leur musique ne s’est jamais contentée de reproduire les schémas usés du metal extrême. Dès 1996, loin des vortex urbains, ils injectent dans le genre ce supplément d’âme landais, synonyme de patience, de minutie et de fidélité aux origines. Un processus quasi organique, hérité d’une adolescence en quasi huis clos, où l’isolement devient synergie. Parler d’artisanat musical en évoquant Gojira n’a rien d’un oxymore. La preuve : chaque album, chaque pochette (souvent croquée par Joe en personne), chaque vidéo s’inscrit dans la lignée familiale.
Ce n’est pas un hasard si la route de Gojira croise aussi celle du rock engagé, des groupes préoccupés par leur époque, mais également des festivals comme les Eurockéennes de Belfort ou les sphères atypiques de la culture populaire. Si d’autres s’épuisent à courir derrière les tendances, Gojira préfère ciseler sa propre orfèvrerie.
À mesure que la scène métal cherche ses nouveaux repères au cœur des années 2020, ils s’imposent comme une anomalie magnifique : refusant le cynisme, préférant l’énergie brute, injectant dans leurs riff l’écho des luttes écologiques et sociales. En 2025, la chronique est simple : il y a le metal d’avant Gojira, le metal après. Audacieux sans ostentation, locaux sans chauvinisme, leurs racines irriguent la scène mondiale – que ce soit sur les scènes du Hellfest ou en première partie de Metallica, ils rappellent sans relâche l’importance d’un ancrage artisanal dans un océan d’artifices.
Naissance d’un groupe iconoclaste : les origines atypiques de Gojira
L’acte de naissance du groupe – ou plutôt de la bête – s’inscrit quelque part entre les pins d’Ondres et une salle de répétition improvisée, tout droit sortie d’un cinéma d’auteur. 1996 : c’est là que les Duplantier, Christian Andreu à la guitare, Jean-Michel Labadie à la basse, rôdent leurs premiers morceaux, d’abord sous la bannière « Godzilla », en hommage à la créature nucléaire japonaise, celle-là même qui incarne la vengeance de la nature sur les ravages humains. Une référence qui laisse deviner l’ADN militant et écologique à venir.
Comme toutes les bonnes histoires de rock, celle-ci commence dans le sous-bois, loin des grandes avenues. Gojira navigue alors à vue, multipliant les prestations locales, forgeant une réputation de travailleur acharné, loin des clichés de divas absinthées. Leur mère, Patricia, surveille depuis la fenêtre. Alain, l’oncle vidéaste, capte déjà les premiers tremblements de la bête. À chaque Noël, on réinvente le heavy landais entre huîtres et câbles XLR. Ce théâtre domestique va irriguer tous les épisodes marquants du groupe.
Leur première dénomination, vite corrigée pour éviter d’attirer la colère de la Toho japonaise, cède la place à « Gojira » : la monstruosité assumée, mais prononcée à la sauce nippone, déposée comme une bombe artisanale au cœur de la scène métal hexagonale. Ici, l’innovation ne réside pas que dans les riffs tordus ou les blast-beats, mais aussi dans la gestion conflictuelle du local et du global, du singulier et du collectif.
Leur rencontre avec la scène, à la toute fin des années 90, ressemble plus à un exorcisme de petite commune qu’à une prise d’assaut du grand public. On découvre très vite que ces quatre-là ont une tête, un bras, une jambe dans l’avant-garde. Si beaucoup se contentaient de sucer la moelle de Cannibal Corpse, eux injectaient dans leur mixture des nuances progressives, voire post-rock, invitant du Tool, du Sepultura, et pourquoi pas, un soupçon d’atmosphérique à la française.
L’émergence de Gojira, c’est aussi la naissance d’une génération qui n’accepte plus les frontières – ni géographiques, ni esthétiques. La chronique locale, celle des kids inadaptés bercés par Black Sabbath et Lacan, cède à la tentation du cosmopolitisme sans jamais renier la boue natale. On n’est pas encore dans les stades, mais l’élan y est, déjà palpable dans des démos qui ne veulent pas rester confidentielles. Dès le départ, Gojira flaire la marge, mais préfère en faire son atelier plutôt que son refuge.
L’ascension de Gojira : chronologie sauvage et virages marquants
Chez Gojira, la chronologie n’est pas linéaire. Elle galope, bifurque, s’arrête sur un accident familial ou une plongée introspective. De « Terra Incognita » (2001), premier tour de force discographique, jusqu’à « Fortitude », chaque album incarne non seulement une progression musicale, mais aussi un manifeste éthique. La scène métal avait rarement vu pareille cohérence, portée par une même formation, quasi inchangée depuis le début. On reste en famille et la famille tient.
Au fil des années 2000, la progression ne s’arrête pas. 2005 marque un virage : « From Mars to Sirius » sort du lot, propulsant Gojira dans le circuit international. Porté par des titres comme « Flying Whales » ou « Backbone », l’album s’impose comme une double claque – écologique et musicale. Les concerts s’enchaînent, les invitations à ouvrir pour Metallica et Slayer pleuvent, la tournée mondiale devient routine. En 2012, passage au Stade de France en ouverture des Four Horsemen, Gojira crie qu’elle ne joue plus dans la cour des petits.
Les 2010 sont marqués non seulement par des disques mémorables, mais aussi par une émigration fructueuse : Joseph et Mario installent leur base à New York, créant leur propre studio dans le Queens. Là, ils misent tout sur l’indépendance artistique. « Magma » (2016), album endeuillé par la perte maternelle, offre une nouvelle facette : voix claire, ambiance mélancolique, distances prises sans jamais renier la brutalité. Loin du mortifère, place à l’intime, au ressenti, une rareté sur la scène métal.
En 2021, « Fortitude » parachève une mutation engagée : introspection, rythmique martiale, sollicitations en faveur des peuples autochtones d’Amazonie et engagement direct dans la défense des océans. Le disque ne flirte plus, il s’enfonce dans l’actualité brûlante. Les années 2024/25 couronnent ce parcours : performance inaugurale lors des JO de Paris, Grammy Award à la clé. Un passage qui marque le basculement du metal hexagonal vers l’acceptation populaire – quitte à questionner la notion même de marginalité.
Même en 2025, Gojira garde cet art du crochet : une nature fidèle, un ton engagé mais sans le moindre soupçon de dogmatisme. La boucle semble toujours sur le point de se refermer, quand soudain une nouvelle rupture, une gesticulation dramaturgique remet tout en perspective. La scène métal, déjà bouleversée par les virages stylistiques de groupes voisins comme Sepultura ou Metallica, n’a peut-être jamais si bien vécu ses paradoxes qu’à travers Gojira.

Gojira – From Mars to Sirius
Entre metal progressif, death et lyrisme écologique : la signature sonore de Gojira
Le son Gojira ? Rassurez-vous, aucune intelligence artificielle ni même un anthropologue après trois bières ne pourrait le cerner totalement. Imaginez une collision millimétrée entre death metal, progressif, sludge, et ce quelque chose de landais dans la métrique. Dès « Terra Incognita », l’héritage du death metal suinte dans les riffs, mais la rythmique, portée par un Mario Duplantier au jeu digne d’une tornade contrôlée, déplace le centre de gravité loin des sentiers battus.
La voix de Joseph Duplantier, rugueuse sans être caricaturale, se distingue par une diction claire, évitant le guttural stéréotypé pour privilégier la narration, l’incantation, la charge politique. Les thèmes abordés s’éloignent radicalement des obsessions sanglantes classiques pour embrasser l’écologie, la place de l’homme dans la nature, la spiritualité, l’organique. Un chant direct, tourné vers l’autre, porté par des guitares le plus souvent accordées plus bas que le moral d’un critique rock en hiver.
La singularité de Gojira, c’est aussi cette capacité à tordre ses influences sans jamais les singer. L’ombre de Sepultura, la foi rythmique de Meshuggah, les pulsations de Tool, la flamboyance progressive de Mastodon, tout ça se retrouve, trituré, déformé, recomposé. Certains puristes y verront des trahisons ; d’autres n’y liront qu’une offrande paganisante à la modernité métallique.
Sur la scène internationale, cette patte hybride séduit : d’autres groupes français cherchent à embrayer, comme le note le dossier sur les groupes de metal français à suivre en 2025. Mais rares sont ceux à mêler avec la même adresse le blast, l’arpège dépouillé, l’étrange modération du groove. Gojira marie la brutalité et le sensible, l’artisanat musical et l’innovation, prouvant que le metal peut mûrir sans jamais s’aseptiser.
Ce goût pour l’expérimentation se retrouve aussi dans la production. Chaque disque est pensé comme un objet. Les samples, la réverbération atmosphérique, l’incursion dans le tribal sur « Amazonia » témoignent de cette volonté de renouveler sans trahir. Quiconque a écouté « Silvera » ou « L’Enfant Sauvage » se souvient de l’urgence, du souffle, de cette capacité à instiller l’étrangeté là où on l’attend le moins. Pas étonnant que Gojira soit aujourd’hui cité en référence, du Brésil à la Scandinavie, autant par les vétérans du genre que par la génération TikTok.
Anecdotes, tournées et collaborations : les dessous épiques de Gojira
L’histoire de Gojira fourmille de séquences dignes des meilleurs romans graphiques. Qui d’autre a organisé un unique concert à l’Ocean Fest 2024, désertant les tournées voraces pour sauvegarder les océans ? Les anecdotes abondent : de la performance quasi-sismique au Stade de France (2012) ouvrant pour Metallica, à ce set improvisé avec une tribu amazonienne lors d’un show à Rio, en passant par le fameux clip « Low Lands » tourné en famille, dans le salon natal. Parce qu’ici, les dures à cuire se recueillent aussi en famille, mémoire du foyer oblige.
Aux commandes des clips, un point commun : l’oncle Alain Duplantier, relais obligatoire du home-made, combinant l’esthétique documentaire à un sens de la pudeur rare dans le metal. Les sessions studios s’effectuent au Queens, dans la tanière du groupe, loin des majors. L’implication écologique se traduit dans chaque geste – jusqu’à la non-consommation de cuir par Joe, la remise en question des tournées polluantes, et la campagne Amazonia qui a récolté plus de 300 000 $ pour défendre les peuples autochtones et la forêt brésilienne.
Dans le grand cirque du metal, rares sont ceux à avoir croisé autant de guests emblématiques : Fredrik Thordendal de Meshuggah, Devin Townsend, Marina Viotti lors des JO ou encore le compositeur Victor Le Masne lors de la cérémonie des Grammy Awards. Sans oublier le soutien bruyant au capitaine Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd : une démarche qui allie l’artistique au militantisme.
Le succès n’a pas lissé les tensions internes : chaque album, chaque virage stylistique s’est accompagné de débats familiaux, de clashs d’identité, de remises en cause salutaires. Ici, rien n’est jamais gagné, tout se rejoue à chaque prise. La scène métal s’en inspire, lorgne vers cette méthode artisanale, cet entêtement à refuser la voie facile, marquant des points dans les récentes études sur la force du rock engagé et des nouvelles formes de militantisme musical.
Récompenses, classements et reconnaissance internationale : le palmarès de Gojira
Le palmarès de Gojira, c’est un CV à faire pâlir un DRH chez Nuclear Blast : Grammy Award de la performance metal 2025, pour une chanson interprétée lors des JO de Paris, quatrième nomination aux Grammy Awards, prix pour des clips écologiques, distinctions françaises et internationales. Mais l’essentiel n’est pas là : la reconnaissance s’infuse, goutte à goutte, dans la posture d’ambassadeur d’un metal désormais accepté par des institutions, de la Philharmonie de Paris jusqu’aux grands festivals mondiaux.
La trentaine de distinctions reçues en carrière n’a pas pour autant transformé la bête en institution muséale. Au contraire, chaque prix est l’occasion d’un discours humble, à mille lieues de l’ego-trip. Quand Joseph Duplantier récupère le Grammy, c’est pour rappeler la nécessité de soutenir la scène locale, rebondissant sur l’idée que rien ne se fait sans une solide base d’artisans musicaux, ni sans la transmission intergénérationnelle.
L’an 2025 marque surtout l’irruption de Gojira dans les classements généralistes, bouleversant l’idée que le metal devait rester underground. Ce basculement n’est pas que symbolique : il acte que le genre, dominé pendant des décennies par quelques géants anglo-saxons, peut désormais s’enrichir d’exceptions hexagonales, voire offrir refuge à d’autres formations françaises prêtes à conquérir l’Europe, voire le monde, comme le montre la popularité croissante du Hellfest et la multiplication des dossiers sur les groupes français à suivre.
La reconnaissance, loin d’être purement formelle, s’incarne dans le bouche-à-oreille, la capacité à fédérer des communautés variées, du militant écologique au puriste du death metal en passant par l’étudiant en quête d’utopies sonores. Autant dire que le palmarès officiel de Gojira ne dit pas tout : l’influence, la véritable, se mesure à la capacité à inspirer, transformer, déplacer les frontières du possible.
Discographie de Gojira : albums magnétiques et coups d’éclat
Album | Année | Label | Certification | Fait notable |
---|---|---|---|---|
Terra Incognita | 2001 | Gabriel Editions | — | Première marque écologique affirmée ; pochette par Gabrielle Duplantier |
The Link | 2003 | Boycott Records | — | Affirmation du style ; production artisanale, tournée européenne accrue |
From Mars to Sirius | 2005 | Listenable Records | Or (France) | Tournant écolo ; référence majeure du metal progressif moderne |
The Way of All Flesh | 2008 | Listenable Records | — | Reconnaissance internationale ; virage plus personnel et sombre |
L’Enfant Sauvage | 2012 | Roadrunner Records | Or (France) | Premier album chez une major ; influence accrue à l’étranger |
Magma | 2016 | Roadrunner Records | Platine (France) | Album personnel après un deuil ; tournant mélodique |
Fortitude | 2021 | Roadrunner Records | Or (France, US) | Engagement pour l’Amazonie ; campagne caritative record |
Mea Culpa (Ah! Ça ira!) | 2024 | Roadrunner Records | — | Grammy Award ; joué en ouverture des JO de Paris avec Marina Viotti |
Certains albums méritent une mention à part tant leur impact a dépassé le cadre du groupe. « From Mars to Sirius » est souvent cité dans les grands dossiers sur l’histoire du metal contemporain, synonyme de renouveau. « Magma », avec ses tonalités sombres, a déstabilisé ceux qui ne voyaient en Gojira qu’un torrent de blast-beats, affirmant une écriture mélodique inédite.
Plus récemment, « Fortitude » a rallié à la cause du metal des sphères jusqu’alors peu concernées, par son engagement cherchant à fédérer artistes et activistes. Enfin, la reconnaissance institutionnelle de « Mea Culpa (Ah ! Ça ira !) » acte une entrée dans la culture de masse, sans pour autant céder à la dilution musicale. Ce n’est pas tous les jours qu’un morceau de metal devient hymne quasi officiel des JO.
Gojira dans la culture pop, l’art, et l’irrévérence du XXIe siècle
Inscrire Gojira au fronton de la culture populaire en 2025 n’a plus rien d’une provocation. Après tout, qui aurait parié voici vingt ans sur un groupe de metal français au générique des Jeux Olympiques, participant à des campagnes écologiques ou étant parodié chez l’humoriste Harold Barbé? Leur musique, bien que radicale, s’invite dorénavant autant chez les gamers (bande-son de jeux AAA), dans des pubs pour marques de baskets slow-fashion, qu’à la Philharmonie de Paris où l’exposition « Metal : Diabolus in Musica » osait réhabiliter le genre.
Le folklore Gojira ne s’arrête pas là : meme culture, parodies sur TikTok, détournements sur Twitch, caméos de la fratrie Duplantier dans des documentaires, collaborations artistiques avec la scène néoclassique et lyrique façon Marina Viotti. On a même vu des clins d’œil dans des documentaires sur le rugby, leur deuxième passion familiale. Sans parler des tickets collectors émis lors de leur tournée française 2025, désormais objets cultes pour les collectionneurs d’un Hellfest shop en ébullition permanent.
La culture populaire s’empare de Gojira non comme objet de moquerie, mais bien de fascination : capacité à durer, à transcender les frontières, à incarner une mutation du metal radical vers une forme de respectabilité sans perdre son aura contestataire. L’impact de leur musique et de leur image laisse la porte ouverte à d’autres groupes hexagonaux, boostant la scène locale, le merchandising, les festivals estivaux qui s’arrachent leurs affiches.
L’irrévérence reste de mise : même à l’heure où le streaming digère tout, Gojira ramène l’album concept, le rituel live, le lien entre public et tribu. Des groupes comme Jinjer s’en inspirent, revendiquant un art qui associe dramaturgie, engagement et résistance face à la standardisation globale. Gojira, plus qu’un simple phénomène musical, est devenu un signe de reconnaissance dans la culture pop de demain.